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Tout pour l'apiculture
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Lettre d'information n° 99
Juillet et août 2022
API NEWS
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LES TRAVAUX DU MOIS
En plein été, il fait très beau et très chaud. Cela peut mener à pics de chaleur et à une certaine sécheresse jusqu'à mi-août.
Pensez à mettre un point d’eau à vos abeilles, notamment avec un abreuvoir
Pour juillet, pas de grande floraison à l'exception du tournesol. Bruyère Callune et bruyère Erica en tant que plantes caractéristiques des landes et pinèdes et dans le sud-est, les lavandins. Notons aussi la phacélie, le faux indigo, le mélilot, les roses trémières, la bardane, la brunelle commune (...);

En juillet :
- La disette peut faire son apparition, entraînant les colonies à chasser les bourdons hors des ruches ou du pillage. Les réserves de miel sont entamées.
- Les abeilles régulent la température de leur ruche.

Au rucher...

En juillet :
- On récolte, on extrait, on fait lécher les hausses.
- On prépare les réserves de miel pour l'hiver.

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Les floraisons spécifiques au mois d'août : sophora du japon, l'agneau chaste, l'hovenia à fruits doux, l'agripaume cardiaque, l'ampélopsis, les bruyères et la menthe.

- La colonie transforme le sirop en miel puis opercule.
- La ponte de la reine reprend, la population, jusque-là en chute, se stabilise.

Au rucher...

- On traite contre le varroa
- On met le miel en pot
- On réduit les colonies faibles
- On nourrit les essaims artificiels



© EXTRAIT DE "L'Apiculture mois par mois" de Jean Riondet
En savoir plus en lisant "L'Apiculture mois par mois" de Jean Riondet
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PROCHAINS ATELIERS PÉDAGOGIQUES APICOLES
ATELIER PRÉPARATION A L'HIVERNAGE
10 SEPTEMBRE 2022
ATELIER PRÉPARATION A L'HIVERNAGE
17 SEPTEMBRE 2022
ATELIER PRÉPARATION A L'HIVERNAGE
24 SEPTEMBRE 2022
69.00 € TTC 69.00 € TTC 69.00 € TTC
INFORMATIONS DU SECTEUR APICOLE
[INFO ADANA]

Guide de lecture du cahier des charges pour l'apiculture en AB

Un article complet est proposé par l'ITSAP sur les évolutions entrées en application au 1er janvier 2022. Les critères de conformité des emplacements des ruchers en AB sont toujours en cours de discussion et n’ont pas été validés.
En 2022, pour les emplacements, les dispositions de l'ancien règlement (guide de lecture 2018) sont maintenues dans l'attente de la finalisation du nouveau guide de lecture.

Cliquez ici pour lire l'article
[INFO INRAE]

Des experts scientifiques internationaux évaluent le déclin des pollinisateurs dans le monde
Une collecte et une analyse d’études scientifiques, réalisées par la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques, permet d’établir une situation globale des menaces agro-alimentaires liées au déclin des pollinisateurs dans le monde.

A lire ICI.
VU OU ENTENDU DANS LES MÉDIAS
VIDEO - Une récolte de miel de printemps exceptionnelle pour les apiculteurs de Moselle

Jeudi 5 mai 2022 à 14:12 - Par Rachel Saadoddine,
France Bleu Lorraine Nord

Après une saison 2021 catastrophique, les abeilles ont pu reprendre du poil de la bête depuis le début du printemps. Julien Frizon, apiculteur à Yutz en Moselle, vient de finir sa récolte de miel de saule, du jamais-vu selon lui. Il prévoit 10 tonnes de miel de printemps.

Les abeilles de Julien Frizon sont grosses et populeuses. Patron de "L'Abeille de Lorraine", l'apiculteur a le sourire aux lèvres. Il vient de rentrer une récolte "exceptionnelle" de miel de saule. Du "jamais-vu", pour reprendre ses mots. Et ce n'est que le début. Sur le miel de printemps, il s'attend à récolter 10 tonnes. Autrement dit : neuf fois plus que l'an dernier.

Si la récolte est aussi bonne, c'est grâce au temps. Du soleil et de la douceur. Pour l'instant tout va bien. Julien Frizon explique : "il peut pleuvoir maintenant, mais s'il pleut à la mi-mai, ça va être la catastrophe'". L'an dernier, il a plu beaucoup et en continu, résultat, une récolte quasi-nulle. Car les pluies d'orage ponctuelles ne sont pas le problème. Le souci pour les fleurs d'acacia ce sont les fortes précipitations.

S'il pleut mi-mai, ça va être la catastrophe" - Julien Frizon, apiculteur à Yutz

Après le miel de printemps, commence la saison de l'acacia. Ce miel est particulièrement prisé des clients et les stocks sont vides. Julien Frizon n'a donc pas le choix, il a besoin d'une récolte 2022 et croise les doigts. "En ensuite il y aura le miel de sapin, là pareil, il faut du chaud et de l'humide".

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Apiculture : «15 tonnes de miel récoltées, dix fois plus que l'année dernière»

EUROPE 1
Tatiana Geiselmann, le 09 juin 2022

Après une année 2021 catastrophique en termes de récoltes, les apiculteurs retrouvent le sourire. La météo chaude et humide des dernières semaines promet une belle saison. Les ruches sont déjà pleines de miel, avant de les déplacer au milieu des sapins et des forêts pour l'été, l'heure est à l'extraction.
Si les apiculteurs ont eu le bourdon l'année dernière en raison de la météo désastreuse, cette année la saison s'annonce bien meilleure. La relative douceur du printemps a été propice à la floraison des arbres fruitiers et des acacias. Dans les champs, les ruches débordent de miel. Alors avant de les déplacer au milieu des sapins et des forêts pour la période estivale, il est temps de faire le bilan des premières récoltes et elles s'annoncent prometteuses.

Un soulagement pour la filière
À Struth, aux Ruchers des Vosges du Nord, Sylvie Lehr a les doigts qui dégoulinent de miel. Devant elle, quelques dizaines de caisses de ruches sont empilées sur une palette en bois. Une à une, elle en saisit les cadres, gratte la cire collée sur les côtés, avant de les glisser sur le tapis roulant de la désoperculeuse. "Quand le miel est mûr, l'abeille met une opercule de cire sur les alvéoles", explique l'apicultrice. "Notre machine ici va gratter cette cire pour ouvrir les alvéoles."

15 tonnes de miel, dix fois plus que l'année dernière
Une fois installés dans des paniers métalliques, les cadres en bois sont envoyés dans l'extracteur, une sorte de grosse centrifugeuse qui tourne à la manière d'une machine à laver. Après quelques minutes, le miel coule tranquillement dans un gros réservoir. "On ne pensait pas pouvoir faire de miel d'acacia cette année, mais finalement il y en a, donc on est content", sourit l'Alsacienne.

"En plus, il est de bonne qualité", poursuit-il. Au total, l'apicultrice a déjà pu récupérer 15 tonnes de miel, soit dix fois plus que l'année dernière. "En 2021, les ruches étaient complètement vides", soupire la sexagénaire. "Sur toute l'année, on avait eu à peine cinq tonnes de miel." Cette année en revanche, la récolte s'annonce plutôt bonne et "ça fait du bien au moral".

Ne pas se réjouir trop vite
Pour autant, avec plus de 20 ans de métier derrière elle, Sylvie Lehr sait qu'il ne faut pas se réjouir trop vite. "Avec la nature, il faut rester modeste, il faut prendre ce qu'elle nous donne", juge-t-elle. Pour l'heure, les ruches sont en train d'être déplacées au milieu des bois et des forêts, notamment pour produire du miel de sapin cet été. Reste à savoir si la saison estivale sera aussi douce que le printemps et si la saison 2022 apportera une aussi bonne récolte qu'en 2020, année record dans l'apiculture.

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En France, les abeilles déjà menacées par le changement climatique

Par SudOuest.fr avec AFP
Publié le 10/06/2022 à 10h43

L’Union nationale de l’apiculture française met en garde contre la disparition des abeilles, alliées indispensables de l’agriculture. Alors que les pesticides et le frelon asiatique entraînent la mort d’un grand nombre d’abeilles chaque année, les récentes sécheresses aggravent la situation
Les abeilles, déjà menacées en France par l’agriculture intensive ou le frelon asiatique, souffrent aussi énormément du changement climatique, alerte ce vendredi 10 juin l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). « Au-delà des menaces qui pèsent sur l’apiculture depuis des années - impact des pesticides, monoculture, disparition des haies, frelon asiatique - on a un autre défi, celui du bouleversement climatique », a expliqué Henri Clément, apiculteur et porte-parole de l’Unaf.

Le taux de mortalité dans les ruches « est en moyenne autour de 30 % par an, c’est colossal », rappelle-t-il. « Les apiculteurs, pour maintenir leur cheptel, sont obligés de les reconstituer avec un surcroît de travail et un surcoût », poursuit-il.

Aux portes de la crise ?
« S’il n’y avait pas les apiculteurs pour reconstituer les cheptels, nous serions déjà en manque d’abeilles sur le territoire », avertit l’apiculteur, alors qu’elles assurent « 35 % de nos ressources alimentaires » par la pollinisation. Avec l’impact du changement climatique, « les récoltes sont de plus en plus irrégulières » et « cela complique énormément la vie des apiculteurs professionnels », décrit-il.

Les ruches peuvent souffrir de différents impacts du changement climatique : incendies, grêle, inondations, souligne Henri Clément. L’année 2021 « a été la pire de l’apiculture française », avec moins de 10 000 tonnes produites. L’apiculteur craint également 2022. « Nous sommes extrêmement inquiets avec la sécheresse qui s’annonce » : les plantes, si elles souffrent, ne produisent pas de nectar.

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Les abeilles se donnent la mort lors des vagues de chaleur

GEO.fr
ROXANE MERLOT Publié le 24/06/2022 à 12h02 - Mis à jour le 28/06/2022

D’après des chercheurs, lorsque les températures sont trop élevées, les abeilles se donnent la mort en expulsant spontanément leur abdomen.

En Colombie-Britannique, au Canada, des chercheurs ont observé des abeilles se donner la mort lors de chaleurs extrêmes. En effet, lorsque les abeilles meurent à cause d’une chaleur extrême, leur dernier acte est d’expulser une partie de leur propre abdomen, écrit Ouest France. "Lorsque les abeilles meurent sous l’effet d’un choc, elles expulsent spontanément leur abdomen", a déclaré le Dr Alison McAfee, stagiaire postdoctorale aux laboratoires Michael Smith de l’UBC et experte en santé des abeilles. "Elles ont cet endophallus élaboré qui sort et a à peu près la taille de leur propre abdomen. C’est assez extrême".

Les abeilles, victimes de stress thermique
Lors d’une vague de chaleur en 2021, certains apiculteurs ont vu jusqu’à la moitié de leurs abeilles mourir. "Nous savons qu’après six heures à 42 degrés, la moitié des abeilles mourront de stress thermique", explique le Dr Alison McAfee dans Ouest France. "Les plus sensibles commencent à périr au bout de deux à trois heures. C’est une température qu’elles ne devraient normalement pas vivre, mais nous voyions des abeilles devenir stressées au point de mourir". Durant la même période, l’équipe de chercheurs a constaté que seulement 40 % des reines se sont accouplées avec succès, contre 75 à 80 % lors de meilleures conditions d’accouplement.

Refroidir les ruches pour préserver les abeilles
Ainsi, pour éviter que les abeilles se donnent la mort, les scientifiques ont cherché un moyen de refroidir les ruches. Une des méthodes consiste à isoler les ruches en mettant un couvercle en polystyrène. Ce système permettrait aux ruches d’être 3,5 °C plus fraîches que les ruches témoins. Cette isolation permettrait également de maintenir des températures stables "gardant la ruche plus chaude la nuit et plus fraîche pendant la journée, de sorte qu’elle pourrait être utilisée pour protéger les abeilles du froid pendant l’hiver et de la mort pendant l’été", relate Ouest France.

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Le rôle méconnu des abeilles dans les vignobles

LES ECHOS
Publié le 17 juin 2022 à 6:00

La vigne n'a pas besoin des abeilles pour être fécondée, pourtant les ruches essaiment dans les vignobles. Petit à petit, l'idée que les butineuses sont de précieuses alliées pollinise l'esprit des viticulteurs, prêts à en faire leur miel pour produire des nectars plus écologiques.

En ce matin de printemps, la lumière déjà implacable se déverse à grands flots sur le Château Galoupet. Au sud, la grande Bleue scintille. Au nord, la forêt soupire d'aise. Un vent frais et têtu rafraîchit l'atmosphère. Il a plu ces jours derniers et sur les hauteurs du vignoble, la végétation - cistes, lavandes, romarins… - explose en myriades de fleurs, aussitôt butinées par une noria ailée, vrombissante et affamée. Fabien Kouachi, de l'Observatoire français d'apidologie (OFA), a installé 200 ruches sur le domaine, soit environ 10 millions d'abeilles Apis mellifera. « C'est massif. Normalement, on n'introduit pas autant d'individus sur un même territoire car il faut prendre garde à la compétition entre espèces, mais nous prenons le risque, explique-t-il. Il s'agit ici de rebooster la vitalité de l'environnement et de créer des colonies endémiques. »

Bordé par d'anciennes salines acquises par le Conservatoire du Littoral, devenues réserve ornithologique, et par les garrigues, les arbousiers, chênes verts et lièges, pins parasols et eucalyptus du massif des Maures classés en zone Natura 2000, Château Galoupet possède plus de bois (77 hectares) que de vignes (69 d'un seul tenant). Un paradis pour la biodiversité ? Pas vraiment, pas encore. Car la forêt a été malmenée par les incendies successifs et les vignes par une viticulture intensive.

Ecosystème à restaurer
Un état des lieux complet (sols, matériel végétal, climatologie, ressources en eau, faune, flore) de ce cru classé de Provence, acquis en 2019 par Moët Hennessy (groupe LVMH, propriétaire des Echos), a été réalisé avec le Conservatoire des espaces naturels PACA, la Ligue de protection des oiseaux et l'OFA. Un plan d'actions concerté avec ces organismes a été engagé. « C'est tout un écosystème dont nous devons restaurer et préserver la santé, car il est indispensable à la qualité des vins, indique Jessica Julmy, directrice générale. Le vignoble est en conversion bio. D'ici à cinq ans, nous devrons en replanter 60 %, sans changer les cépages, cinsault, grenache, mourvèdre, rolle, sémillon, syrah, et tibouren qui font l'identité du cru. »

Pour soigner les sols et restaurer la vie à Galoupet, Mathieu Meyer, ingénieur agronome et oenologue, sème entre les rangs des mélanges de graines de graminées - moutarde, orge, seigle, pois, trèfle… - et de fleurs sauvages favorables aux abeilles. Ce couvert végétal, dont les butineuses assurent la pollinisation, décompacte la terre, nourrit insectes et micro-organismes, apporte des nutriments à la vigne. Ici vont naître des colonies d'abeilles endémiques issues de reines elles-mêmes nées sur le site qui abrite l'une des douze stations de fécondation de reines au monde. Mesurer l'impact de l'activité viticole sur celle des abeilles (chaque jour, un individu butine jusqu'à 700 fleurs dans un rayon de trois kilomètres), et celui des butineuses sur la revitalisation de l'écosystème, les interconnecter, tel est l'objectif.

Paradoxalement, la vigne domestique n'a aucun besoin des abeilles pour fleurir : Vitis vinifera est une espèce très majoritairement hermaphrodite qui s'autoféconde (une étude australienne montre accessoirement que le butinage, en libérant la fleur de son capuchon, contribuerait à réduire les risques de millerandage, ce défaut de maturation). Mais la biodiversité, dont les abeilles sont les actrices et les témoins, est l'enjeu de la transition vers une viticulture écologique et durable. Les vignobles ne seront plus ces « déserts apicoles où la monoculture (…) n'offre ni gîte ni couvert », écrit Yves Darricau, agronome et apiculteur, dans la Revue des oenologues.

Projet scientifique grandeur nature
L'exact contraire se trouve haut perché et splendidement isolé au sein de la réserve de biosphère du mont Ventoux. Chêne Bleu est un domaine de 30 hectares où l'on est persuadé du bienfait des abeilles sur la résilience du vignoble. Abritant une vingtaine de ruches de butineuses carnioliennes, il est « l'éco-laboratoire d'extérieur » d'un projet de recherche scientifique inédit nommé Sustaina-Bee-Lity. Le but : étudier de manière itérative l'impact des abeilles sur le processus total d'élaboration, de la viticulture aux vins finis.

Chêne Bleu et sa propriétaire Nicole Rolet , une habituée des think tanks (le sien, Fine Minds for Fine Wines rassemble des experts de tout poil sur l'avenir des vins fins), ont réuni des chercheurs internationaux. Des spécialistes des hyménoptères, tel le professeur Neal Williams (UC Davis), entomologiste, expert de l'interaction des abeilles avec l'écosystème, et des connaisseurs des sols tels Lydia et Claude Bourguignon, microbiologistes mondialement réputés, qui s'intéresseront à l'impact des levures portées par les pollinisateurs sur les rendements et aussi au goût des vins issus de vignes fréquentées ou non par les abeilles. Certaines sont couvertes avant la floraison, empêchant les pollinisateurs d'y accéder, d'autres laissées libres. Ainsi, dans chaque catégorie, le rendement est comparé et les baies vinifiées séparément.

Produire plus, meilleur… et pourquoi pas aussi moins cher ? « D'un côté, les engrais chimiques sont onéreux et dangereux, de l'autre, cultiver proprement engendre des coûts fixes élevés, pointe Nicole Rolet. Mais si les abeilles contribuent à des rendements accrus - ce point reste à démonter - et moins coûteux - en assurant la propagation du couvert végétal, donc la rétention de l'eau dans le sol, la diversité des microbiomes, la production de nutriments pour la vigne, la suppression du labourage, etc. -, tout cela devient très intéressant pour des producteurs de grands vins de terroirs comme le nôtre. » On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre… mais peut-être des viticulteurs avec des abeilles ?

Ces inlassables travailleuses ont leur Journée mondiale, instituée par l'Unesco, le 20 mai. Reconnaissance de leur labeur et de celui des autres pollinisateurs : 90 % des plantes à fleurs sauvages, plus d'un tiers des fruits, noix et graines dont se nourrit l'humanité en dépend, alors même qu'elles sont menacées par l'effondrement de la biodiversité, avec un taux de mortalité annuel de 30 %. Parmi les causes, les pesticides. L'arrêté ministériel qui encadre leur utilisation pendant la floraison exclut la vigne des cultures concernées. « Autoriser les traitements en période de production d'exsudats ou de floraison met les pollinisateurs en danger », s'insurgent leurs défenseurs piqués au vif. Dans le même temps, la présence de ruches fait partie des critères positifs pour l'obtention de la certification Haute Valeur Environnementale qui atteste que le viticulteur conserve et développe la biodiversité naturelle et domestique. Le diable se cache dans les alvéoles réglementaires...


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POUR LES GOURMANDS

RECETTE BISCUITS AU MIEL ET À LA CANNELLE

INGRÉDIENTS
150 g de farine
50 g de sucre
1 c. à café de levure
1 c. à café de cannelle
1 pincée de sel
40 ml de lait
2 c. à soupe de miel liquide
50 g de beurre ramolli

PRÉPARATION
1. Mélanger la farine, le sucre, la levure, la cannelle et la pincée de sel.
2. Former un puits puis ajouter le lait, le miel liquide et le beurre ramolli puis bien mélanger à la main pour former une pâte homogène.
3. Rouler des boules de la taille d'une noix environ dans les mains puis les aplatir légèrement et les déposer sur une plaque recouverte de papier cuisson.
4. Enfourner 12 à 15 minutes à 180°C.

Voir la recette sur le site de Demotivateur Food
© Demotivateur Food
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