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Tout pour l'apiculture
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Lettre d'information n° 68
SEPTEMBRE 2019
API NEWS
INFORMATION HORAIRES

Attention ! A compter du 1er septembre, le magasin de Bordeaux ne sera plus ouvert le samedi matin.
Les horaires d'ouverture en semaine restent inchangés : du lundi au vendredi 10h-12h et 14h-18h

Nouveau ! API DISTRIBUTION propose désormais des ateliers pédagogiques aux apiculteurs débutants.

1er module disponible sur septembre :
DÉCOUVERTE DE L'APICULTURE
animé par Valérie Doussin - Apicultrice & Présidente du GPGR
Durée : 3h30
Lieu : près de Langon (Gironde)

=> Cliquez ici pour découvrir le contenu de l'atelier et les dates disponibles

ABEILLE GASCONNE (47)
Nous serons présents au repas champêtre de l'Abeille Gasconne, le samedi 7 septembre à Ste Livrade sur Lot.
Contactez-nous avant le 4 septembre pour passer vos commandes à livrer sur place.

FOIRE DE LABOUHEYRE (40)
Nous serons présents à la foire de Labouheyre (40210) le lundi 16 septembre.
Contactez-nous avant le 11 septembre pour passer vos commandes à livrer sur place.

LES TRAVAUX DU MOIS
Le mois de septembre annonce déjà l’automne. Souvent chaud, avec des alternances de pluie, il voit le volume de fleurs diminuer.
Le nectar et les pollens de septembre servent à fabriquer les abeilles d’hiver. Les abeilles butinent les asters, le lierre, les arbousiers, les luzernes, le sapin (miellat recherché mais toxique pour les abeilles).
Les abeilles trouvent encore à butiner sur les bruyères lorsque le temps est favorable à la montée du nectar dans ces fleurs. Le miel qu'elles récoltent est d'une consistance épaisse et il faut un appareil particulier (appelé PICOTEUSE) ou un rouleau à pointes afin de l'émulsionner et permettre ainsi l'extraction.
Dans la ruche, le déclin démographique continue en raison des jours plus courts et des ressources moindres.
Même si les abeilles de nos régions vivent plus longtemps l’hiver, il ne faut pas oublier de nourrir les colonies massivement afin qu’elles constituent leurs réserves.

Au rucher...

- Faire la visite générale d'automne
- Poursuivre au plus tôt le traitement anti-varroa (produits à base d'Amitraze ou d'acide oxalique disponibles auprès des vétérinaires et pharmaciens).
- Nourrir au sirop de nourrissement pour faire des réserves puis préparer les abeilles d'hiver
- Réunir les ruches faibles et resserrer les colonies
- Contrôler les reines
- Rétrécir les entrées pour éviter le pillage
- Noter les détails des traitements et nourrissement dans le registre d'élevage

En savoir plus en lisant "L'Apiculture mois par mois" de Jean Riondet
LES NOUVEAUTÉS
L'AGENDA RUSTICA DE L'APICULTEUR
GILLES FERT - EDITION 2020
14.95 €
CAPSULES TO 48 ARGENT AVEC FLIP
STERILISABLES - LE SACHET DE 100
11.90 €
CUILLÈRE EN BUIS
TAILLE MINI - 11,5 cm
2.10 €
CHARIOT INOX SUR ROULETTES
POUR LE TRANSPORT DES HAUSSES
100 €

LES PRODUITS DE SAISON
MATURATEUR "L'ESSENTIEL"
50 KG LEGA
90.30 €
MATURATEUR PLASTIQUE AVEC ROBINET
40 KG
20.10 €
MACHINE A DESOPERCULER
ROLL DE LEGA
EN DADANT
1240.00€
BAC A DESOPERCULER
EN PLASTIQUE AVEC ROBINET
56.30 €
EXTRACTEUR 9 CADRES DE HAUSSE
DADANT "L'ESSENTIEL" de LEGA
388.80 €
SIROP DE NOURRISSEMENT
BUTIFORCE® 15KG
22.50 €

REVUE DE PRESSE
Pour sauver les abeilles, ils vont (de nouveau) envoyer des graines gratuitement dans le monde

publié le 25 août
ACTU.FR
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Des apiculteurs de Haute-Garonne vont envoyer des graines dans le monde entier pour sauver les abeilles. 73 000 sachets avaient été distribués lors de la précedente opération.

Planter des fleurs pour sauver les abeilles.
En janvier 2019, deux apiculteurs de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) avaient eu la bonne idée d’envoyer gratuitement des graines de trèfles à quiconque leur en ferait la demande afin que des espaces de trèfles fleurissent dans toute la France. Objectif : sauver les abeilles en leur donnant la possibilité de butiner.

L’opération avait cartonné. Au total Nicolas Puech et Gaël Bassetti, soutenus par l’association Natur Miel, avaient envoyé 73 000 sachets à travers le monde, soit 300 kilos de graines.

Maëva Grimal, de l’association Natur Miel, explique :
Ça a eu un succès fou, on ne s’y attendait vraiment pas ! On a par la suite reçu beaucoup de photos de jardins fleuris grâce à nos trèfles et les gens nous disaient ‘‘les abeilles reviennent !"

Les phacélies sont particulièrement appréciées par les abeilles.
C’est cette grande réussite qui a motivé l’association et les apiculteurs à renouveler l’opération, à partir de janvier 2020. Cette fois-ci, pas de trèfles, mais des graines de phacélie, une jolie fleur violette.

C’est une fleur encore plus nectarifère et pollinisante que le trèfle. Elle fleurit moins longtemps mais les abeilles la préfèrent.

Graines bio qui peuvent être plantées en jardinière
Cette fois-ci, les graines seront bio. « On a eu de nombreuses demandes en ce sens », précise Maëva Grimal. Comme le trèfle, la phacélie ne nécessite aucun entretien et se plante facilement dans un jardin ou une simple jardinière.

Financé par les dons reçus lors de la première opération
Cette nouvelle campagne d’envoi de sachets de graines a été financée… par la précédente ! Bien que l’envoi de graines de trèfles ait été totalement gratuit, de nombreuses personnes ont tout de même fait des dons à l’association Natur Miel en demandant leurs graines. L’association a ainsi récolté… près de 14 000 euros !

De ce fait, Natur Miel a pu prévoir large : 100 000 sachets de graines de phacélie pourront ainsi être envoyés à travers le monde, une fois l’opération terminée. Maëva Grimal sourit :
La dernière fois on avait pas prévu qu’il y aurait autant de monde, là on a prévu large pour ne pas se laisser dépasser !

Demande à faire par courrier dès janvier 2020
Les sachets seront distribués à tous ceux qui en feront la demande par courrier (avec une enveloppe timbrée à leur adresse) entre le 1er janvier et le 29 février 2020. L’adresse où faire la demande sera postée sur le site internet de l’association organisatrice.
Près de 500 millions d'abeilles sont mortes en quelques mois au Brésil

Par Emeline Férard - Publié le 22/08/2019 à 18h53
GEO.FR
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Près de 500 millions d'abeilles sont mortes au Brésil au cours des trois premiers mois de 2019. Une hécatombe qui serait à attribuer notamment à l'utilisation massive de pesticides dans les cultures du pays.

Alors que l'Amazonie est en proie aux flammes, c'est un autre drame écologique resté jusqu'ici silencieux qui vient d'être mis en lumière au Brésil. Au cours des trois premiers mois de 2019, les abeilles domestiques brésiliennes ont connu une véritable hécatombe : près de 500 millions d'entre elles sont mortes dans quatre des états du Sud du pays, révèle l'agence Bloomberg.

Selon Aldo Machado, vice-président de l'association d'apiculture brésilienne Rio Grande do Sul, le phénomène a gagné de l'ampleur très rapidement. Moins de 48 heures après que de premières butineuses ont montré des signes de maladie, des dizaines de milliers ont succombé. "Dès que les abeilles saines ont commencé à éliminer les abeilles mortes des ruches, elles se sont retrouvées contaminées", a-t-il précisé. Alors, "elles ont commencé à mourir massivement".

Les pesticides pointés du doigt
Le déclin des populations d'abeilles domestiques (Apis mellifera) n'est pas un phénomène nouveau au Brésil. De nombreux apiculteurs ont enregistré des pertes ces dernières années. Mais celles-ci sont restées trop peu documentées pour identifier clairement l'ampleur du problème, de même que son origine. Maladie, parasite, changement climatique ou encore perte de l'habitat, les causes pourraient être multiples.

Toutefois, face à la récente hécatombe, ce sont des coupables bien précis qui ont été pointés du doigt : les pesticides. D'après Bloomberg, des analyses menées sur des abeilles mortes dans la ville de Mata ont révélé dans leur organisme des traces de cinq types de produits parmi lesquels le fipronil, un insecticide interdit depuis 2013 dans l'Union européenne en raison du risque qu'il présente pour les butineuses.

La découverte de cette substance a ravivé les critiques envers l'utilisation massive de ces produits au Brésil. Selon l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), leur usage s'est accru de 770% entre 1990 et 2016, notamment dans les cultures de soja. En 2017, ce sont ainsi plus de 500.000 tonnes de pesticides qui ont été versés dans les champs brésiliens. Et cette tendance est loin de s'inverser.

Depuis le 1er janvier et l'arrivée au pouvoir du président Jair Bolsonaro, pas moins de 290 nouveaux produits ont été autorisés, soit près de 1,4 par jour. En comparaison, à peine 45 l'avaient été sur la même période en 2010. Aujourd'hui, ce sont ainsi quelque 2.300 de ces substances qui peuvent être utilisées dans les cultures brésiliennes, dont certaines sont interdites dans l'Union européenne ou aux Etats-Unis.

Interrogée par Bloomberg, Andreza Martinez, responsable de Sindiveg, un groupe qui représente des producteurs de pesticides, a souligné que la moitié des autorisations attribuées concernait des ingrédients et non des produits finaux. "Cela apporte davantage d'outils aux agriculteurs, mais ça n'implique pas une hausse de l'utilisation de produits dans les champs", a-t-elle affirmé.

Des toxicités réévaluées
L'argument est loin de convaincre quant aux risques associés à ces substances pour les abeilles comme pour la santé humaine. "'Plus les produits sont nombreux, plus nos chances d'assurer la sécurité diminuent, parce que vous ne pouvez pas tous les contrôler", a jugé Silvia Cazenave, professeur de toxicologie à la Catholic Pontifical University de Campinas.

De même, la toxicité de certains pesticides employés est loin d'atténuer les inquiétudes. D'après Greenpeace Brésil, environ 40% d'entre eux sont "hautement ou extrêmement toxiques" et présentent un risque pour la santé humaine ou l'environnement. Pourtant, ils ne sont pas tous classés comme tels. Certains ont même vu leur risque reconsidéré sous le gouvernement Bolsonaro.

En plus des nouvelles autorisations, l'Agence de réglementation de la santé du Brésil (Anvisa) a en effet récemment réévalué 1.942 pesticides déjà enregistrés, explique le site Mongabay. Le nombre de produits classés "extrêmement toxiques" serait ainsi passé en quelques mois de 702 à 43, encourageant encore davantage leur utilisation.

En plus de pointer du doigt la quantité excessive de produits, certains dénoncent également leur mauvais usage hors des champs ou sur des cultures qui n'en ont pas besoin. "La mort de toutes ces abeilles est un signe que nous nous faisons empoisonner", a affirmé Carlos Alberto Bastos, président de l'Association d'apiculture du District fédéral au Brésil.
Un apiculteur alsacien apprenti chimiste élève des abeilles résistantes au nuisible varroa

20/08/19
FRANCE BLEU
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Cet apiculteur alsacien travaille dans son laboratoire à domicile pour élever des abeilles naturellement résistantes au varroa. Le but : arrêter d’avoir recours aux insecticides pour chasser ce nuisible des ruches.

Geudertheim, France
C'est l'un des prédateurs des abeilles : le varroa. Aussi minuscule qu'un acarien, cet insecte s'invite dans les alvéoles où se trouvent les larves d'abeilles. Une fois dans la cellule, le varroa pique la larve.

Résultat, les abeilles piquées sont plus petites et ont les ailes déformées. Les ruches s’infestent très vite. L’insecticide, c’est souvent la réponse aux varroas. Pour Joel Gross, ça doit s’arrêter : les abeilles doivent se débarrasser de cet intrus sans aide chimique.

Au premier étage de sa maison, il donne naissance à des reines résistantes à cet intrus. Avec son microscope binoculaire, Joël Gross observe un cadre d’alvéoles. Dedans, des larves d'abeilles, âgées de quelques heures à peine. L'apiculteur les a d'ores-et-déjà confrontées au varroa.

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Pour sauver les abeilles, les Pays-Bas couvrent de fleurs leurs abribus

par Yohan Demeure
30 juillet 2019
citizenpost.fr
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Une municipalité néerlandaise a adopté une politique de soutien des abeilles à travers l’aménagement des abribus. Ces mesures consistent notamment à fleurir le toit des abribus, mais pas seulement. Y a-t-il de quoi donner des idées à d’autres villes ?

Des abribus respectueux des abeilles
Selon un article publié dans The Independent le 9 juillet 2019, la municipalité d’Utrecht désire œuvrer pour les abeilles. Ainsi, pas moins d’une centaine d’abribus ont vu leur toit fleurir ! Ceci a pour effet de contribuer à la biodiversité en ville, mais également à stocker l’eau de pluie et capturer les particules fines.

Les abribus fleuris sont régulièrement contrôlés par des agents municipaux qui veillent à leur entretien. Ces installations sont également équipées de lampes à basse consommation et d’un banc fabriqué en bambou. Alors que ce projet devrait être étendu au reste des 316 abribus de la ville, la municipalité d’Utrecht a voulu aller plus loin. En effet, les résidents sont encouragés à fleurir leur propre toiture. Évidemment, de telles mesures seraient bénéfiques dans toutes les zones urbaines.

Soutenir les abeilles face au déclin
Selon un rapport de Greenpeace publié en 2016, les populations d’abeilles domestiques ont chuté de 25 % en Europe entre 1985 et 2005. Avec les années, la mortalité des abeilles n’a fait qu’augmenter. À l’occasion de la Journée mondiale des abeilles 2019, des apiculteurs ont expédié des enveloppes contenant des spécimens morts au Président de la République ainsi qu’à plusieurs ministres. L’objectif était de protester contre l’inaction de l’État, alors que près d’un tiers des colonies d’abeilles françaises ont disparu durant l’hiver 2018.

Le fait est que les abeilles sont mises à mal à différents niveaux. Les pesticides néonicotinoïdes tels que le glyphosate sont connus pour entraver les fonctions cérébrales des insectes pollinisateurs et donc limiter le processus de pollinisation. Citons également la présence du frelon asiatique, plus important prédateur des abeilles ainsi que le Varroa destructor, un parasite attaquant depuis l’intérieur des ruches.

Une étude publiée en 2015 alertait déjà de l’influence des abeilles sur la mortalité mondiale. Selon les chercheurs, leur disparition engendrerait la mort de près de 1,4 million de personnes ! Cela passerait par la perte estimée de 23 % des fruits et de 16 à 23 % des légumes. Il est aussi question d’une augmentation de la mortalité mondiale d’environ 3 % et de carences multiples chez plus de trois milliards de personnes.

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POUR LES GOURMANDS
Crumble normand au cidre et miel
Pour que recette soit faite à la mode normande, vous aurez besoin de cidre et de miel.

Préparation : 20 minutes
Cuisson : 20 minutes

Ingrédients (pour quatre personnes)
2 pommes
60 g de sucre
60 g de beurre
Une gousse de vanille
6 cl de cidre
200 g de mascarpone
20 cl de fromage blanc
10 cl de crème liquide
50 g de miel
Pour la poudre à crumble
50 g de sucre
30 g de farine
20 g de beurre froid
1 cuillère à café de cannelle
Préparation de la recette

1. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Épluchez et coupez les pommes en petits cubes d'un centimètre maximum. Faites-les revenir dans une casserole avec 60 g de sucre et 60 g de beurre ainsi que la gousse de vanille. Lorsque les pommes deviennent translucides, mouillez avec le cidre et laissez mijoter une à deux minutes.

2. Dans un saladier, mélangez le mascarpone, le fromage blanc, la crème liquide et le miel.

3. Préparez la poudre à crumble avec le sucre, la farine, le beurre froid coupé en cubes et la cannelle.

4. Étalez cette préparation sur une plaque de cuisson antiadhésive et cuisez dix à quinze minutes au four en remuant de temps en temps.

5. À la sortie du four, laissez refroidir le mélange et émiettez-le du bout des doigts.

6. Dans quatre verres, répartissez les pommes encore tièdes, le fromage blanc bien frais et terminez par la poudre à crumble. Dégustez aussitôt.

Cliquer pour voir la recette
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