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Tout pour l'apiculture
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Lettre d'information n° 65
Mai 2019
API NEWS
NOUVEAU CATALOGUE 2019-2020
Notre nouveau catalogue est en cours d'impression. Si vous êtes déjà client, vous le recevrez automatiquement chez vous dans le courant du mois de mai.
Si ce n'est pas le cas, vous pouvez le commander gratuitement en cliquant ici.
Vous le recevrez à partir du 27 mai.

LES TRAVAUX DU MOIS
Dans la ruche...
En ce mois de mai, attention aux éventuels risques de froid, à la période des "Saints de Glace" (11-12-13 mai) qui peuvent survenir bien avant la douceur de mai.
Côté butinage, nos colonies se délecteront des aubépines, ronces, framboisiers, sureau, thym, fleurs et bien sûr acacia, entre autres.

Dans la ruche, les premières miellées de mai donnent les premières récoltes.
Attention surtout à l'essaimage, qui nécessite une surveillance accrue.

Au rucher...
- Prévenir, prévoir et gérer l'essaimage
- Ajouter des cires
- Poser la seconde hausse
- Récolter la propolis
- Diviser les ruches dites "divisibles"
- S'assurer des traitements entrepris par les agriculteurs du coin, afin de déplacer ses ruches si nécessaire

En savoir plus en lisant "L'Apiculture mois par mois" de Jean Riondet
LES PRODUITS DE SAISON
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ACTUALITES
LES BRÈVES DE L'ADA Nouvelle-Aquitaine
Observatoire 2018 de la production de miel et de gelée royale en France. Répondez à l'enquête FranceAgriMer / Agrex

Lancement du MOOC Abeilles et Environnement : Cours gratuits en ligne, 2h30 par semaine sur plus d'un mois. Inscription avant le 21 mai 2019. Consultez le programme

Fiscalité actuelle en apiculture :
Lire la synthèse bibliographique rédigée par Tiphaine Daudin (ADA Bretagne) et Axel Maczka-Galpin (Oniris)

Publication ADA NA, Zoom sur 8 stratégies de luttes contre varroa.

Suivi de l'évolution de l'infestation varroa, des performances de production des colonies et historique de traitement.

Étude préliminaire au projet VIVA mené en collaboration avec l'INRA BioSp, le CNRS, l'ADAPIC, l'ADAPI et l'ADA NA.

REVUE DE PRESSE
Paris accueille un sommet crucial pour la biodiversité : une espèce sur huit est menacée d'extinction

29/04/19
FRANCE INTER
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Une telle réunion n'avait pas eu lieu depuis 15 ans : 150 experts de 50 pays se réunissent au siège de l'UNESCO, à partir de ce lundi, pour rédiger une évaluation mondiale de l'état de la biodiversité dans le monde. Cette plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité est déterminante.

Un rapport de 1800 pages sera dès ce lundi sur la table des représentants de 130 États-membres. Ils vont pouvoir en débattre pendant une semaine pour établir un "résumé pour les décideurs", un texte qui fera date, l'équivalent du rapport du Giec pour le climat.

Or le constat, qui compile des milliers d'études sur la biodiversité, est très alarmant. Près d'un million d'espèces, sur 8 millions d'espèces connues, seraient en effet gravement menacées. Premier consensus, la planète vit la 6e extinction de masse des ses espèces et c'est la première dont les hommes sont responsables. "60% des animaux vertébrés ont disparu en 40 ans" précise Arnaud Gauffier, l'un des responsables du WWF, très investi dans cette plateforme. Il s'en réfère au rapport "Planète Vivante" publié l'an dernier. "_500 000 à un million d'espèces pourraient disparaître_, ce résultat est plausible parce qu'on a perdu plus de la moitié des zones de mangroves, parce que la déforestation ne cesse de s'amplifier, et si on regarde les zones de pêche, 90% des stocks sont surexploités ou exploités au maximum", détaille-t-il. "Les impacts sont donc majeurs et concernent l'ensemble des écosystèmes", selon lui.

75% des surfaces terrestres altérées
En effet, c'est bien l'altération des habitats qui est en cause. Selon les scientifiques, les trois-quarts des surfaces terrestres, 40% de l'environnement marin et la moitié des cours d'eau ont été "gravement altérés". Or la nature rend d'énormes services à l'homme. C'est le second consensus qui émerge. Les trois quarts de nos cultures dépendent par exemple des insectes pollinisateurs. Cela représente un milliard et demi d'emplois dans le monde. Plus de deux milliards de personnes dépendent également du bois pour l'énergie, alors que quatre milliards utilisent une médecine naturelle. Selon certains économistes, les services rendus par la nature représentent au total 125 000 milliards de dollars, soit une fois et demie le PIB mondial.

Grâce aux brebis qui les pâturent, ces pelouses sèches du Quercy abritent des espèces rares comme le lézard ocelé ou le papillon azuré du serpolet.
Grâce aux brebis qui les pâturent, ces pelouses sèches du Quercy abritent des espèces rares comme le lézard ocelé ou le papillon azuré du serpolet. © Radio France / Célia Quilleret
Des services rendus par la nature si précieux
Autre exemple, les médicaments : la moitié d'entre eux sont issus d'espèces vivantes, végétales surtout, ou animales. L'étoile de mer, la pervenche de Madagascar, l'oursin, ont contribué à la mise au point de chimiothérapies anticancéreuses. Et pourtant ils disparaissent même dans des régions préservées. Anaïs Aellen est chargée de mission pour le Parc naturel régional des Causses du Quercy, elle le constate : "de nombreux insectes sont liés à une fleur pour se nourrir, on connaît le déclin des abeilles domestiques mais c'est pire pour les abeilles sauvages car elles sont plus fragiles et plus sensibles." 85% des insectes volants ont disparu en Allemagne ces 35 dernières années. C'est l'un des résultats de la dernière évaluation pour l'Europe et l'Asie centrale de cette plate-forme intergouvernementale pour la biodiversité. Or cette disparition des insectes entraîne celle de leurs prédateurs, oiseaux, hérissons, lézards, amphibiens, qui par ailleurs protègent les cultures en éliminant limaces et chenilles. En moins de 30 ans, la chute des insectes en Europe (-80%) a contribué à faire disparaître plus de 400 millions d'oiseaux. Par ailleurs, les récifs coralliens en péril protègent les côtes de l'érosion, et nourrissent les poissons, abritant 30% des espèces marines. Plus de 500 millions de personnes en dépendent directement.

Le but de ce sommet est donc que les acteurs politiques se rendent compte enfin de ces enjeux et émettent des recommandations. Pour le WWF, elles ne sont pas technologiques. "Il faudra changer de modèle économique", estime Arnaud Gauffier. Pour lui, il faut, par exemple, abandonner le projet de Montagne d'Or en Guyane. Et plus près de nous, "il faut, selon lui, promouvoir des modes de vie moins basés sur la consommation de biens matériels". Il faut par exemple arrêter de construire des zones commerciales, des zones pavillonnaires. "Construire des autoroutes aujourd'hui en France est une aberration", dénonce-t-il.

Pour certains experts présents à Paris, l'idéal serait que ce sommet mène à un texte aussi fort que l'accord de Paris sur le climat. Mais quel État acceptera de prôner un changement radical de mode de vie dans les toutes prochaines années ? Ce sujet est encore plus tendu que le réchauffement climatique.

Verdict le 6 mai.

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Les abeilles de Notre-Dame de Paris ont survécu à l'incendie

18/04/19
BFM TV
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L'apiculteur de Notre-Dame raconte avoir reçu des appels du monde entier, de gens s'inquiétant du sort des abeilles de la cathédrale parisienne après l'incendie qui a touché ses toits lundi soir.
Les quelque 200.000 abeilles des ruches de Notre-Dame ont survécu à l'incendie qui a ravagé le toit de la cathédrale lundi, alors que des réactions du monde entier affluent pour s'inquiéter de leur sort.

"Les abeilles sont en vie. Jusqu'à ce matin, vers 11 heures, je n'avais aucune nouvelle", explique l'apiculteur Nicolas Géant qui s'occupe des ruches de Notre-Dame situées sur la sacristie attenante à la cathédrale.

L'abeille n'abandonne pas sa ruche
"Au départ, je pensais que les trois ruches avaient brûlé, je n'avais aucune information. Mais j'ai ensuite pu voir sur les images satellites que ce n'était pas le cas et le porte-parole de la cathédrale m'a confirmé qu'elles entraient et sortaient des ruches", poursuit-il.

Nicolas Géant a reçu des messages et des appels du monde entier de personnes se demandant si les abeilles avaient péri dans les flammes.

"C'était inattendu. J'ai reçu des appels d'Europe, bien sûr, mais aussi d'Afrique du Sud, du Japon, des Etats-Unis et d'Amérique du Sud", dit-il.

En cas d'incendie et dès les premiers signes de fumée, les abeilles se "gorgent" de miel et protègent leur reine.

"Cette espèce (l'abeille européenne) n'abandonne pas sa ruche. Elles ne possèdent pas de poumons mais le CO2 les endort", explique Nicolas Géant, qui espère revoir ses abeilles la "semaine prochaine".

Chaque ruche produit en moyenne chaque année 25 kilos de miel, vendu au personnel de Notre-Dame, qui les héberge depuis 2013.

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Abeilles : un an après l'hécatombe en Dordogne, toujours pas d'explication définitive

France 3
15/04/19
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L'impact des pesticides sur la mortalité n'a toujours pas pu être avéré... faute de moyen ! Mais une chose est sûre, la nature s'appauvrit et l'apiculture va devoir s'adapter à la surmortalité mondiale des abeilles pour tenter de survivre. Illustration en Dordogne

Environ 3 000 ruches décimées en Dordogne l'an dernier, et toujours pas de réponse précise sur l'origine de cet épisode inédit, qui semble atténué cette année... Juste de sérieux soupçons sur plusieurs causes possibles et cumulables.

Le frelon asiatique, redoutable prédateur est bien sûr montré du doigt. Très résistant et prolifique, cette bête noire des apiculteur continue sa progression malgré une lutte acharnée. Sa prédation détruit directement les ruches, mais empêche également les abeilles de constituer des réserves alimentaires avant l'hiver. Les ruches épuisées ne peuvent survivre.
Une nature appauvrie

L'apauvrissement de la flore.
Coquelicots, bleuets, les espèces de végétaux mellifères (propices à la production de nectars et de miel) disparaîtraient progressivement de nos campagnes, à cause des desherbages sélectifs et des changements climatiques. Leur disparition entraînerait des manques de ressource parfois fatals aux ruches.

Les pesticides : manque de preuves
Les pesticides sont évidemment de plus en plus suspectés d'un impact majeur sur la mortalité des abeilles (et autres insectes). On se souvient du gaucho, les glyphosates, néonicotinoïdes et dérivés font l'actualité, mais les apiculteurs n'ont pas vraiment les moyens de prouver l'impact précis sur leurs ruches. Les premiers tests qu'ils ont effectué n'ont pas révélé de cause directe et les tests complémentaires sont trop coûteux pour eux.

En savoir plus sur le site de l'Abeille Périgordine

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Dans son œil vivaient quatre abeilles microscopiques

Le dauphine
11/04/19
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Cette Taïwanaise de 28 ans rentrait du cimetière où elle était allée nettoyer les tombes de ses proches lorsqu'elle a commencé à souffrir de l'œil gauche.

Elle a cru qu'elle s'était mis de la terre dans l'œil par mégarde. Portant des lentilles de contact, elle a préféré ne pas se frotter les yeux et est allée consulter un ophtalmologiste.

Bien lui en a pris : à l'hôpital universitaire Fooyin, dans le sud de l'île, les médecins, après avoir constaté une infection oculaire et une inflammation de la cornée, ont découvert quatre abeilles de 4 mm qui étaient incrustées dans son œil et se nourrissaient de ses larmes, selon les informations de la chaîne taïwanaise CTS, relayées cette semaine par Asia one et la BBC.

Une "première mondiale" selon le Dr Hong Chi Ting, qui a déclaré avoir ressenti un "choc" lorsqu'il a retiré les insectes : "Elle n'arrivait pas à fermer complètement les yeux. J'ai regardé avec un microscope et j'ai vu quelque chose de noir qui ressemblait à une jambe d'insecte. J'ai attrapé la patte et très lentement, j'en ai sorti une, puis j'en ai vu une autre, et une autre et une autre. Ils étaient encore intacts et tous vivants".

"Elle aurait pu devenir aveugle"
Le professeur a précisé que sa patiente e a eu la chance de n'avoir pas frotté ses yeux pendant que les abeilles étaient à l'intérieur : "Elle portait des lentilles de contact, alors elle n'osait pas se frotter les yeux au cas où elle les casserait. Si elle l'avait fait, elle aurait pu inciter les abeilles à produire du venin... Elle aurait pu devenir aveugle," précise-t-il.

La patiente est sortie de l'hôpital après l'opération et devrait complètement se rétablir.

Cette espèce d'abeilles, des Halictidae, aussi appelées "abeilles de la sueur", sont une espèce d'abeilles non agressive connue pour être attirée par la sueur humaine, d'où leur nom.

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VIDEO. Comment une ruche d'abeilles s'organise-t-elle ?

Brut.
France Télévisions
publié le 10/04/2019 | 18:11
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Une ruche est réglée comme du papier à musique. Chaque classe d'individus a un rôle qui lui est propre. La reine des abeilles est reconnaissable par sa grande taille et sa lenteur. Elle ne sort jamais de la ruche pour pouvoir pondre des œufs et est aidée par les abeilles dites "ouvrières" qui l'assistent.

Stériles et agiles, les abeilles ouvrières mettent tout en œuvre pour que la reine puisse "travailler" paisiblement : elles nettoient la ruche, elles butinent les fleurs et nourrissent les larves. Malgré leurs dissemblances évidentes, les reines et les ouvrières ont les mêmes gènes, c'est donc leur alimentation qui modifie leur morphologie. En effet, une larve de reine est nourrie exclusivement de gelée royale alors qu'une larve d'ouvrière est nourrie de miel et de pollen.

La dernière catégorie est celle des mâles. Leur fonction principale est simple : s'accoupler avec la jeune reine. Une fois leur tâche accomplie, ils meurent.

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A Cuba, les abeilles butinent heureuses et leur miel ravit l’Europe

EPOCH TIMES
Publié le 10 avril 2019
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Dans les vallées de la province de Matanzas, à Cuba, les abeilles virevoltent au grand air sans la menace des pesticides qui déciment leur population dans le reste du monde. Cette pureté de leur environnement et un régime riche en fleurs sont à l’origine d’un miel convoité en Europe.

« L’abeille n’est faite ni pour les zones urbaines ni pour les zones rurales, elle est faite pour la montagne », affirme l’ingénieur en mécanique Rogelio Marcelo Fundora, 51 ans, propriétaire avec son frère Santiago Esteban – un enseignant de 54 ans – de 600 ruches où s’activent des milliers d’ouvrières ailées. Dans cette atmosphère idyllique, « l’an dernier nous avons obtenu 80 tonnes de miel« , se félicite Santiago, le visage protégé d’un voile noir pour éviter les piqûres, alors que l’essaim s’agite près des broussailles.

Partout dans le monde, scientifiques et défenseurs de l’environnement tirent la sonnette d’alarme sur la diminution du nombre d’abeilles sous l’effet de l’agriculture intensive, des maladies et des pesticides.

Mais pas à Cuba, où les abeilles semblent particulièrement en forme. Leur environnement est devenu pur avec la crise économique des années 1990 provoquée par l’effondrement de l’Union soviétique: celle-ci fournissait à l’île des milliers de tonnes de pesticides, fertilisants et herbicides; quand cet apport a subitement cessé, Cuba n’a pas eu d’autre choix que de développer des alternatives naturelles, ce qui a réduit à quasiment zéro le recours aux produits chimiques, si néfastes aux populations d’abeilles et à la qualité du miel.

A Cuba, la production moyenne est de 51 kilos de miel par ruche, un niveau considéré comme élevé. Les frères Fundora, rois de l’apiculture sur l’île, affichent des rendements jusqu’à trois fois supérieurs, allant jusqu’à 160 kilos de miel par ruche. « Il n’y a pas de miracle, mais beaucoup de travail », « un travail sans relâche pour changer la reine, sélectionner les abeilles, faire tourner les nids », explique Santiago, le visage tanné par les nombreuses heures passées à travailler au soleil. De leurs 21 ruchers, à flanc de colline près du village de Navajas (140 km à l’est de La Havane), les deux frères extraient un miel qu’ils assurent « propre », libre de tout produit chimique.

Malgré ses 8.834 tonnes de miel produites en 2018 – soit 1.300 de plus que l’objectif visé par l’Entreprise apicole cubaine (Apicuba, public) – Cuba reste bien loin derrière l’Argentine, premier producteur d’Amérique latine avec 76.000 tonnes de miel en 2018, selon les chiffres de 2017 de l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). Sur le total cubain, « environ 1.900 tonnes » ont été certifiées comme miel biologique, un « record » national, se félicite auprès de l’AFP le directeur de la technique et du développement d’Apicuba, Dayron Alvarez.

Presque toute la production de miel cubain est exportée (95%), essentiellement vers l’Allemagne, la France, l’Espagne, la Grande-Bretagne et la Suisse, pour un chiffre d’affaires de 18 millions de dollars en 2017. Et « nous essayons d’entrer sur le marché chinois et celui de l’Arabie saoudite », indique M. Alvarez.

Apicuba a le monopole sur l’exportation : les apiculteurs ayant plus de cinq ruches doivent lui vendre leur miel. En échange, l’organisme leur fournit à prix réduits carburant et matériel. Il paie jusqu’à 1.000 dollars par tonne aux apiculteurs (l’île en compte 1.660) et vend son miel à des prix différents selon les pays, qui ne sont pas rendus publics. A partir des chiffres de 2017, on peut en déduire un prix moyen de 2.655 dollars la tonne. Avec une qualité excellente grâce à « la tendance à peu utiliser les produits chimiques », explique le biologiste Adolfo Pérez, directeur du Centre d’investigations apicoles.

Dans la campagne cubaine, les abeilles ne sont exposées à aucun grand risque naturel ni menace humaine et profitent d’une température estivale toute l’année et d’une humidité qui leur assure des fleurs en permanence, affirme Santiago. « Nous n’utilisons aucun produit chimique lors de la fumigation des ruchers ou du désherbage », ni « aucun antibiotique », ajoute-t-il, des produits de toute façon difficiles à obtenir en raison de l’embargo américain en vigueur depuis 1962.

Il faut parfois ruser: ainsi, pour « contrôler » le Varroa destructor, un acarien dévastateur pour les abeilles, les Fundora utilisent la technique du « nid piège » qui attire le parasite et le détourne du reste de la ruche. C’est jour de récolte et les deux frères grimpent la montagne dans leur vieux camion baptisé « Frankenstein », accompagnés de huit jeunes qu’ils rémunèrent 80 dollars par mois, 50 de plus que le salaire moyen. Ils sont presque tous en tenue militaire, car celle-ci est résistante et d’une couleur que les abeilles « ne voient pas ».

Sous un soleil écrasant, ils vont passer la journée à collecter les nids d’abeilles pour les introduire dans une centrifugeuse mécanique, qui sépare, à coups de manivelle, la cire du miel. Rogelio se plaint de ses équipements « un peu archaïques »: « Il nous faudrait une centrifugeuse efficace pour extraire le miel, et le camion est très vieux ». Il veut continuer de « bien » travailler, mais espère obtenir « un peu plus de moyens ».

D.C avec AFP

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POUR LES GOURMANDS
LE SAUMON GRILLÉ AUX PISTACHES ET GLAÇAGE AU MIEL
Pistaches et poisson font bon ménage ! Faites le plein de protéines animales et végétales avec ce plat d'une simplicité exemplaire.

Préparation : 15 min
Cuisson : 15 min

Ingrédients pour 4 personnes : 4 portions de saumon de l'Atlantique • 1/2 cuil. à soupe d'huile d'olive • 1 cuil. à soupe de miel • 200 g de pistaches finement hachées • 2 belles poignées de roquette • sel et poivre.

1 - Préchauffer le four à 190 °C (ther. 6-7). Ne pas retirer la peau du poisson si elle est présente.

2 - Verser délicatement de l'huile d'olive sur chaque portions de saumon. Saler et poivrer légèrement.

3 - Verser le miel sur les morceaux de saumon et le faire doucement pénétrer dans la chair à l'aide du dos d'une cuillère.

4 - Mettre les pistaches hachées dans une assiette plate et placer la partie miellée du poisson sur les pistaches, pour en recouvrir généreusement la surface.

5 - Déposer les morceaux de saumon parés de pistaches dans un plat allant au four ou sur une plaque de cuisson tapissée de papier aluminium.

6 - Enfourner le saumon pendant 15 min.

7 - Déposer les morceaux de saumon dans une assiette, accompagnés d'un peu de roquette assaisonnée d'un filet d'huile d'olive et de vinaigre balsamique.

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