Err

Tout pour l'apiculture
Si vous ne parvenez pas à afficher cette lettre d'information correctement, cliquez ici pour l'ouvrir dans votre navigateur.
Lettre d'information n° 62
Février 2019
API NEWS
Sobre, élégant et efficace… redécouvrez notre site internet après son "relooking"

N’hésitez pas à vous inscrire et à cocher la case pour recevoir notre Newsletter, si vous ne l’aviez pas déjà fait, vous aurez ainsi accès à plein d'informations !

Suivez nous également sur les réseaux sociaux, sur notre page Facebook et sur Instagram.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Retrouvez nous prés de chez vous pour les rassemblements d'apiculteurs :

samedi 9 février
AG du Syndicat Apicole de la Gironde
Le Rex à Cestas

samedi 9 février
AG de la Société Charentaise d'Apiculture
Rucher Ecole à St Yrieix

samedi 9 février
AG du Syndicat des Gaves et des Nives
Salle GMSL à Accous
ESSAIMS ENCORE DISPONIBLES !
Essaims hivernés sur 5 cadres Dadant Hoffmann race Caucasiennes avec reine de 2018, production Française et locale (3 cadres de couvains, 1 cadre de miel et 1 cadre bâti).
Retrait au magasin de Bordeaux début Avril (pas de livraison possible).
Contactez Benoît au 05.56.39.75.14

Tarifs :
De 1 à 9 essaims : 170.00 € TTC l'unité
De 10 à 24 essaims : 164.06 € TTC l'unité
De 25 à 49 essaims: 160.66 € TTC l'unité
Plus de 50 essaims : 156.41 € TTC l'unité

Dans la limite des stocks disponible.

Un acompte de 25€ par essaim vous sera demandé pour valider votre commande.

La vente d’essaims étant soumise aux conditions climatiques indépendantes de notre volonté, la présente commande ne nous oblige pas à livrer. Dans ce cas nous vous proposerons un remboursement de votre acompte et un report de votre commande sur l'année suivante.
PROMOTIONS D'AVANT-SAISON LEGA
ENFUMOIR INOX AVEC
PROTECTION 100mm
MACHINE A DESOPERCULER
ROLL POUR CADRES DADANT
EXTRACTEUR TANGENTIEL
4 CADRES HAUSSE DADANT
EXTRACTEUR RADIAIRE CAGE
INOX 9 CADRES HAUSSE DADANT
26.50 €1200 €290 €595 €
19.88 € 900 € 217.50 € 446.25 €
Un lève-cadres en inox offert pour tout achat dans la gamme LEGA
MATURATEUR INOX 50KG
DIAMETRE 310MM
+ TAMIS
MATURATEUR INOX 100KG
DIAMETRE 378MM
+ TAMIS
MATURATEUR INOX 200KG
DIAMETRE 470MM
+ TAMIS
MATURATEUR INOX 400KG
DIAMETRE 625MM
+ TAMIS
137 €171 €238 €383 €
102.75 € 128.25 € 178.50 € 287.25 €
LES TRAVAUX DU MOIS
Février est un mois particulièrement critique, notamment pour les colonies les plus faibles, qui arrivent au bout de leurs réserves.

Dans la colonie, la grappe se disloque et les abeilles effectuent un vol de propreté
Elles consomment davantage leurs réserves de pollen et miel. Et à nouveau de la gelée royale que les jeunes abeilles commencent à produire.

Selon les espèces et les régions, le noisetier fleurit de janvier à mars. Sa floraison précoce en fait une importante source de pollen en ce milieu d’hiver. Il est aussi à l’origine du miellat après l’émergence des feuilles. Le saule marsault a également un fort intérêt apicole pour son pollen. Enfin, le tussilage en plaine et éventuellement l’aubépine de virginie ou l’aulne blanc.

Au rucher :
- Poursuivre le nourrissement au candi
- Surveiller le frelon asiatique : commencer le piégeage des fondatrices
- Surveiller les colonies faibles
- Déplacer les ruches si besoin (dès que la température oscille autour des 10°)
- Désinfecter corps et hausses avec la flamme d’un chalumeau, gratter les sur-épaisseurs
- Nettoyer le matériel (brosse, matériel plastique, vêtements) : trempage dans de l’eau de javel diluée pendant 30 min

En savoir plus en lisant "L'apiculture mois par mois" de Riondet
LES PRODUITS DE SAISON
AGENDA RUSTICA
DE L'APICULTEUR
14.95 €
CANDIFENOL ENRICHI
EN POLYPHENOLS
4.80 €
APIFLAM+ POUR
DÉSINFECTER LES RUCHES
140 €
CANDI FIRST
FAIBLE TAUX DE HMF
4.30 €
LES NOUVEAUTÉS
PAIRE DE POIGNÉES ST ETIENNE
AVEC VIS
3.50 €
SUPPORT INOX POUR
4 CADRES LANGSTROTH
16.00 €
HARPE ANTI-FRELONS
PHOTOVOLTAÏQUE
492.96 €
COUVRE CADRE LANGSTROTH BAS
18MM AVEC TROU ET BOUCHON
8.00 €
ACTUALITES
LES BRÈVES DE L'ADA Nouvelle-Aquitaine
Lancement de SURVapi :
SURVeiller les contaminations du milieu par les produits phytosanitaires via les matrices Apicoles Pour améliorer et réduIre leurs utilisations
Ce projet lancé dans le cadre d'Ecophyto va permettre, par un partenariat entre agriculteurs et apiculteurs, de développer des pratiques favorables aux abeilles à partir de résultats de suivis sur les colonies. Des groupes locaux de concertation se mettent en place sur 7 sites en France, représentant une diversité de paysages et d’activités, dont 2 sites en Nouvelle-Aquitaine en Charente-Maritime et en Dordogne.
Le projet est piloté par la Chambre régionale d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine, l'ADA NA est partenaire pour le suivi des 2 sites.
Produits phytosanitaires
Afin de mieux communiquer sur ses décisions concernant les produits phytopharmaceutiques, l’ANSES lance un nouveau Bulletin mensuel des autorisations de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et adjuvants. A retrouver ici.
Colloque DES HOMMES ET DES ABEILLES
PARTENAIRES INDISSOCIABLES EN PRODUCTION DE SEMENCES OLÉAGINEUSES

L'ANAMSO organise 2 journées consacrées à la pollinisation :
Polapis le 20 mars 2019
Colloque le 21 mars 2019
Cité de l'Espace - Toulouse (31)

cliquer pour voir le site
REVUE DE PRESSE
"Je n'ai pas fait ce travail-là pour être riche" : la vie d'un petit apiculteur qui fabrique tout lui-même

France 2
17.01.19
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Thierry Cocandeau propose un miel de sarrasin au concours des miels de France. Pour cet apiculteur qui travaille seul, c'est l'occasion de mettre en lumière son travail "à l'ancienne".

Les meilleurs apiculteurs du pays se retrouvent jeudi 17 janvier à Paris, pour le concours des miels de France, organisé par l’Union nationale de l’apiculture française. Il s'agit de juger une quarantaine de variétés, du miel de châtaignier au pissenlit, en passant par la garrigue et le rhododendron. Thierry Cocandeau, lui, présente un miel de sarrasin.

cliquer pour voir la suite de l'article sur le site de France Info
Envoyé spécial
Glyphosate : comment s'en sortir ?

France 2
17.01.19
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Grande soirée événementielle consacrée au glyphosate dans Envoyé Spécial. Peut-on sortir du glyphosate ?
Pourquoi interdire cet herbicide, considéré par de nombreux scientifiques comme dangereux pour la santé, est-il aussi long et difficile ?

Pour cette émission exceptionnelle, Élise Lucet va à la rencontre des citoyens sur le marché de Marly-le-Roi, en région parisienne, pour savoir ce qu’ils en pensent. Et elle leur propose de se prêter à une petite expérience…
... Le glyphotest d’Envoyé L’herbicide, produit artificiel, est partout. Y compris dans notre corps. Pour s’en rendre compte, nous avons demandé à des citoyens, parents, enfants, mais aussi des personnalités comme Laure Manaudou, Julie Gayet, Jamel Debbouze, Lambert Wilson, Lilian Thuram, et beaucoup d’autres, de nous donner un échantillon d’urine. Nous les avons fait analyser par un laboratoire indépendant. Notre glyphotest est surprenant.
Glypho or not glypho ?

Vincent et Olivier sont tous les deux céréaliers, l’un dans l’Aisne, l’autre dans le Loiret. Ils ont entre 40 et 50 ans, ont repris chacun l’exploitation familiale. L’un est pro-glyphosate, l’autre 100 % bio. Ils ont accepté de participer à une expérience inédite : passer chacun quelques jours sur l’exploitation de l’autre. Vincent va faire épandre du glyphosate à Olivier, qui n’a pas touché à un pesticide depuis vingt-sept ans ! Olivier va tenter de convaincre Vincent qu’on peut se passer de l’herbicide et gagner sa vie. Les agriculteurs sont les premiers concernés : que veulent-ils faire du glyphosate ? Un reportage de Laura Aguirre de Carcer, Olivier Gardette, Marielle Krouk Interdiction : le vote impossible

Pourquoi les députés n’ont-ils pas voté l’inscription dans la loi de l’interdiction du glyphosate, suscitant un tollé dans leurs circonscriptions ? Emmanuel Macron avait pourtant annoncé vouloir en sortir, mais les élus ont refusé de l’inscrire dans la loi. Pourquoi cette question cruciale a-t-elle été débattue en pleine nuit, dans un hémicycle presque vide ? Envoyé Spécial décrypte les coulisses de cette soirée du 28 mai à l’Assemblée nationale. Nous avons aussi demandé aux 577 députés pourquoi ils n’avaient pas pris part au vote.
Une enquête de Laura Aguirre de Carcer, Tristan Waleckx, Olivier Gardette, Marielle Krouk et Karim Annette

Monsanto, la fabrique du doute
Monsanto, la firme américaine qui a inventé et commercialisé le glyphosate, est dans le viseur de la justice. Des documents internes et confidentiels, les « Monsanto Papers », révèlent comment le géant industriel a créé le doute, prétendant que le glyphosate n’était pas dangereux et en faisant rédiger en secret par ses propres scientifiques des études soi-disant indépendantes. Des documents accablants qui ont convaincu les juges lors d’un procès retentissant aux États-Unis : celui de Dewayne Johnson, jardinier atteint d'un cancer, qui a fait condamner Monsanto à 289 millions de dollars ! Vous entendrez son témoignage en exclusivité. Une enquête de Tristan Waleckx, Guillaume Beaufils et Mikael Bozo Sri Lanka, un pays sans glyphosate

Un seul pays aujourd’hui se passe complètement du glyphosate : le Sri Lanka, dans l’océan Indien. L’herbicide a longtemps été utilisé par ce gros producteur de riz et de thé. Mais, peu à peu, un mal étrange a empoisonné les riziculteurs, touchés aux reins. Le produit chimique était-il responsable ? Pas de preuve irréfutable. Mais, par précaution, le gouvernement a décidé en 2015 d’interdire le glyphosate, mesure radicale unique au monde. Comment, dans les campagnes, les rizières, les plantations, a-t-on appris à vivre sans glyphosate ? Un reportage d’Élise Menand, Swanny Thiebaut, Cédric Baume et Marielle Krouk

cliquer pour voir l'article sur le site de France 2
La justice annule l'autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360

Le Figaro
15.01.19
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le tribunal administratif de Lyon a annulé mardi l'autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360.

Le tribunal administratif de Lyon a annulé mardi l'autorisation de mise sur le marché du Roundup Pro 360, un produit désherbant contenant du glyphosate commercialisé par Monsanto. Le tribunal a estimé notamment que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) avait «commis une erreur d'appréciation au regard du principe de précaution» en autorisant ce Roundup le 6 mars 2017.

S'appuyant notamment sur les études du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) sur le glyphosate, les juges ont estimé que le Roundup Pro 360 devait «être considéré comme une substance dont le potentiel cancérogène pour l'être humain est supposé». Le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN) avait saisi en mai 2017 la justice pour réclamer le retrait de ce désherbant, utilisé notamment sur les cultures légumières, fruitières et la vigne.

« C'est une décision absolument majeure car elle devrait concerner tous les Roundup, le tribunal considérant que tous les produits contenant du glyphosate sont probablement cancérogènes » Corinne Lepage, avocate de la CRIIGEN

«C'est une décision absolument majeure car elle devrait concerner tous les Roundup, le tribunal considérant que tous les produits contenant du glyphosate sont probablement cancérogènes», s'est félicité l'avocate de la CRIIGEN, Me Corinne Lepage, qui a salué une décision judiciaire «très motivée». L'Anses avait fait valoir devant les juges administratifs que le Roundup Pro 360 avait une composition «strictement identique» au Typhon, herbicide commercialisé par Adama et autorisé en France depuis 1996. Un argument balayé par le tribunal, jugeant que le caractère cancérogène du Typhon n'avait «pas été étudié» dans l'avis de l'autorité sanitaire.

En revanche, l'avis de l'Anses avait admis pour le Typhon, du fait de sa composition associant glyphosate et ammonium quaternaire, à "une toxicité plus importante que le glyphosate lui-même", le classant "toxique pour les organismes aquatiques". Les juges en ont déduit que le Roundup Pro 360 avait les mêmes effets.
Cette décision intervient alors que le débat fait rage en France et en Europe sur la potentielle dangerosité du glyphosate, principe actif du Roundup de Monsanto, filiale depuis 2018 du géant allemand de la chimie Bayer.

En novembre 2017, l'Union européenne avait renouvelé son homologation du glyphosate pour cinq ans, mais le président Emmanuel Macron s'est engagé à le bannir en France d'ici 2021.
Europe-Écologie-Les Verts a également introduit un recours devant le tribunal administratif en 2018 contre les autorisations de mises sur le marché des produits contenant du glyphosate, en réclamant le réexamen en urgence de la dangerosité de cette substance controversée par l'agence de sécurité sanitaire (Anses).
"Cette décision (du tribunal administratif de Lyon) laisse entrevoir une sortie réelle du glyphosate alors que le gouvernement tergiverse depuis trop longtemps et parle d'une sortie "dans 3 ans" depuis.. bientôt 2 ans", a réagi auprès de l'AFP le porte-parole d'EELV, Julien Bayou.

cliquer pour voir l'article sur le site du figaro.fr
Menacées en milieu rural, les abeilles se réfugient dans les villes

lefigaro.fr
15/01/19
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les villes deviennent un refuge pour les pollinisateurs, les jardins privés et public offrant une variété de plantes précieuses.

Les abeilles vivent-elles mieux en ville qu'en milieu rural? La question peut sembler farfelue, mais selon une étude publiée ce lundi dans la revue Nature Ecology and Evolution , les villes sont de véritables refuges pour les pollinisateurs. Les travaux menés par des scientifiques britanniques ont évalué l'impact de l'utilisation des sols en milieu urbain et montrent que la diversité des jardins et des plantes disponibles favorise les abeilles et autres insectes pollinisateurs.

«En milieu rural, les abeilles sont fragilisées par l'appauvrissement de la flore liée à l'agriculture et à l'usage des pesticides», commente Isabelle Dajoz, professeur d'écologie à l'université Paris-Diderot. «C'est donc en fait assez logique, bien que triste, que les villes deviennent un lieu de refuge.»

L'étude britannique a été menée dans quatre villes du Royaume-Uni, Bristol, Reading, Leeds (Angleterre) et Edinburgh (Écosse), des villes assez éloignées les unes des autres, et qui pourtant présentent toutes des résultats assez similaires. Les chercheurs britanniques ont comptabilisé le nombre de pollinisateurs dans différents types d'espaces verts urbains, jardins publics, cimetières, lotissements… En tout ce sont 360 sites qui ont été passés à la cible.

Toutes ces lieux n'offrent pas les mêmes garanties aux insectes. «Les jardins individuels ou partagés sont les meilleurs habitats urbains pour les insectes pollinisateurs, car ils offrent une grande diversité de fleurs», constate Isabelle Dajoz. «Au-delà du constat qui était déjà connu, l'intérêt de ces travaux est de proposer des solutions pratiques pour aider les pollinisateurs à proliférer en ville.»

Des solutions pour aider les pollinisateurs
L'équipe britannique a en effet travaillé sur un modèle d'aménagement urbain pour favoriser les pollinisateurs, en transformant les espaces verts sans pour autant transformer les villes. Les jardins privés ne représentent que 1% des superficies urbaines. Pourtant, ce sont eux qui favorisent le plus la biodiversité. Le nombre d'abeilles y était 4 à 52 fois plus élevés. Augmenter leur superficie permettrait non seulement d'offrir à plus de monde le droit de cultiver son petit jardin mais favoriserait aussi les insectes.

Les espaces verts des bas-côtés des routes représentent au contraire un tiers des espaces verts des villes étudiées, mais sont moins visités par les pollinisateurs. C'est le même constat pour les jardins publics qui représentent près d'un quart de la superficie de ces espaces verts urbains. Les parcs publics régulièrement taillés ne sont pas les meilleurs abris. En fait, plus un terrain est laissé a lui-même, plus il abrite d'insectes. Les pissenlits, les ronces, et renoncules sont en effet plus appréciés des pollinisateurs que ne peuvent l'être les hortensias, les pâquerettes et les myosotis.

Pour les auteurs, augmenter le nombre de fleurs sauvages dans ces espaces, et tondre moins souvent attireraient plus de pollinisateurs urbains. Il s'agit bien là d'activer un cercle vertueux. Plus on augmente le nombre de plantes, plus on favorise les insectes pollinisateurs. Et plus le nombre de pollinisateurs est élevé, plus la flore devient riche. «Ce sont des premiers éléments à mettre en place», analyse Axel Decourtye, directeur scientifique de l'Institut de l'abeille (Avignon). «Mais qui seront très loin de compenser la chute drastique des populations. Les abeilles et les pollinisateurs ne font que s'adapter à une situation qui leur est imposée par l'homme. Les villes ne sont qu'un pis-aller. Le lieu de vie idéal pour les abeilles reste les zones naturelles. Il faut en premier lieu agir en zone agricole.»

Car les villes sont des espaces fermés. La concurrence y est rude et on est en capacité de se demander le nombre maximum de pollinisateurs qu'elles peuvent accueillir. À Paris, ce plafond est d'ores et déjà atteint. D'autre part les pollinisateurs sauvages, plus fragiles que les abeilles domestiques, sont mis en danger par cette concurrence avec les abeilles domestiques. La biodiversité de pollinisateurs est pourtant indispensable. C'est elle qui garantit la diversité de la flore, permet de polliniser nos récoltes et assure le maintien de l'agriculture.

Cliquez ici pour voir l'article
Dijon : Arnaud Montebourg a inauguré son école d'apiculture ce lundi

France Bleu
14/01/19
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Située rue Sully à Dijon, la toute nouvelle école d'apiculture accueille depuis ce lundi 14 janvier 2019, 12 stagiaires. Des hommes et des femmes sans emploi ou bien en reconversion professionnelle. Ils viennent de toute la France et vont suivre une formation de plusieurs mois.

Arnaud Montebourg vole au secours des abeilles ! Ce lundi 14 janvier 2019 il a ouvert son école d'apiculture à Dijon. La création de cette École des hautes études en apiculture -dont l'ancien ministre de l'économie est le président- avait été annoncée au mois d'août dernier parallèlement au lancement de "Bleu Blanc Ruche", une marque de miel d'origine France garantie.

"Former des apiculteurs"
L'EHEA, accueillie au sein de la Maison Régionale de l'Innovation rue Sully, a pour but de "former des entrepreneurs apiculteurs capables de produire avec des cheptels de grande taille" pour contribuer au repeuplement des abeilles. La première promotion compte huit hommes et quatre femmes âgés de 22 à 52 ans sans emploi ou en reconversion professionnelle.

"Une vingtaine de ruches pour commencer"
Domitille Duprat, 29 ans, vit à Dijon depuis la fin de l'été. Elle était salariée d'une galerie d'art à Paris. Elle est l'une des douze stagiaires. "Depuis plusieurs années je m'intéresse au monde de l'abeille, je me documente, j'ai déjà observé le travail dans les ruches et je souhaitais en faire mon métier" explique la jeune femme. Motivée par le "style de vie que cela engendre, plus près de la nature", Domitille est aussi très sensible à la question du "repeuplement des abeilles". Elle compte débuter avec une vingtaine de ruches pour arriver "en maximum dix ans" à 400.

"Une réelle envie de me reconvertir et de vivre de cette activité"
Parmi les autres futurs apiculteurs, Kévin 34 ans. Jusqu'ici il était patron d'une salle de sport à Épinal. Kevin qui est sans doute le plus novice des 12 stagiaires. "Certains ont une ruche dans le jardin ou bien un petit côté "apiculteur loisir". Moi je n'ai pas du tout ça. J'ai seulement quelques souvenirs de mon grand-père qui avait des ruches. Je le suivais sans vraiment comprendre ce qui s'y passait. Mais j'ai une réelle envie de me réorienter et de vivre de cette activité".

Comme les autres élèves Domitille et Kévin vont suivre notamment des cours de gestion d'entreprise ou de biologie consacrés aux abeilles. Des cours dispensés par des chercheurs de l'INRA et des apiculteurs. Il y aura aussi des visites dans des entreprises apicoles. Une fois installés ces apiculteurs pourront écouler leurs productions sous le label "Bleu Blanc Ruche". Car au point où l'on est arrivé, pour Arnaud Montebourg, il est crucial de soutenir tout ceux qui veulent se lancer comme ces courageux apprentis. "Il y a 20 ans on produisait 30 000 tonnes de miel, on en produisait 30 000. Aujourd'hui on en consomme 45 000 et on en a produit 16 000 tonnes l'an passé. C'est ça qu'on veut remonter: le niveau de pollinisation, la professionnalisation des apiculteurs et le soutien à la production made in France".

La formation -gratuite pour les élèves- dure 6 à 11 mois. Elle comprend donc une partie théorique, portant sur la biologie de l'abeille, le marché du miel ou encore la gestion d'une exploitation apicole, ainsi qu'une formation pratique, à travers des stages. La fin du cursus est complété par un stage dans une exploitation apicole de l'hémisphère Sud. Le coût est pris en charge dans le cadre d'un conventionnement entre Pôle Emploi et l'organisme de formation Opcalia.

L'école, dont le budget annuel est de 150.000 euros, elle, est financée par la région Bourgogne-Franche-Comté et des mécènes privés.

Cliquez ici pour voir l'article
Haute-Garonne : Des apiculteurs vous envoient des graines pour sauver les abeilles (et c'est gratuit)

20 minutes
12/01/19
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

ENVIRONNEMENT Une association d'apiculteurs bio propose d'envoyer gratuitement des graines de trèfle à tous ceux qui le demandent pour sauver les abeilles solitaires menacée par la pollution...

Inonder boîtes à lettres de graines de trèfles pour sauver les abeilles solitaires.
C’est l’opération originale et gratifiante lancée par un groupement d’apiculteurs bio de Haute-Garonne. Pour recevoir votre sachet, il suffit de leur envoyer une enveloppe affranchie. Et de semer les graines évidemment.

C’est encore une histoire de cagnotte, mais une belle histoire dont on fait son miel. En mai 2018, Nicolas Puech, un apiculteur bio de la Haute-Garonne, perd ses ruches et deux millions de ses abeilles à cause d’un épandage de pesticide dans le champ voisin.

Son cas émeut bien au-delà de l’Hexagone et une cagnotte Leetchi est créée. « Nous avons récolté 4.000 euros, ils serviront à payer le procès qui doit avoir lieu l’année prochaine, explique le producteur de miel. Mais nous avons aussi acheté à une coopérative 60 kg de graines de trèfle », dont les abeilles sont friandes.

« Pollinisateurs solitaires »
Pour l'association Natur Miel, un groupement d’apiculteurs bio dont Nicolas Puech fait partie, il ne s’agit pas d’engraisser les butineuses maison, elles ont déjà tout ce qu’il leur faut, cajolées dans leurs ruches. « Nous voulons sauver les abeilles solitaires​, ces pollinisateurs qui vivent sous terre ou dans des hôtels à insectes, frappés de plein fouet par la pollution et qui disparaissent à vitesse grand V », explique le spécialiste.

L’idée est donc de distribuer les graines à qui veut, gratuitement, pour que des carrés de trèfle pullulent partout, en pot sur les balcons des villes, dans un coin de jardin, ou dans les cours d’école.

Pour participer à l’opération « Graines de Trèfles », il suffit d’envoyer une simple enveloppe affranchie et mentionnant votre adresse à : Natur Miel association/Opération Graines de Trèfle. 508 route des Termes, 31800 Saux et Pomarède. Les demandes sont reçues jusqu’au 17 mars, date à laquelle les apiculteurs ont prévu de répartir leur stock dans les enveloppes et de les expédier. Il y aura du trèfle classique, banc ou gris, mais aussi du trèfle incarnat, « qui fait de belles fleurs rouges ».

« Un simple semis printanier et bon arrosage au départ et le tour est joué », glisse Nicoas Puech. Avec ses amis, il songe déjà à poursuivre le plan de sauvetage l’année prochaine. Peut-être « avec de la luzerne ».

Cliquez ici pour voir l'article
Les apiculteurs innovent dans la lutte contre le frelon asiatique

ladepeche.fr
17/01/19
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

En marge de la semaine du Miel, les pros de l'apiculture et leurs partenaires ont rouvert le dossier de la lutte contre le frelon, prédateur numéro 1 des abeilles.

Les années passent et le frelon asiatique poursuit son implantation en Lot-et-Garonne. Depuis deux ans, la relative douceur des hivers lui a permis de poursuivre son installation dans le département. C'est un prédateur de l'abeille et les apiculteurs innovent dans la lutte contre la bestiole en jaune et noir.

La réflexion sur les moyens de restreindre son avancée appelle aux nouvelles technologies. Dans le cadre du plan pour l'apiculture mené en concertation avec le conseil départemental, le syndicat professionnel «L'Abeille gasconne» est entrée en contact avec des pilotes de drones. But de l'opération aérienne : repérer les nids au début de la saison dans les territoires les plus infectés. «Clairement» signale Bertrand Auzeral, le président de «L'Abeille gasconne» . «On parle là de la périphérie des villes. Le frelon y est très présent.» Selon ce responsable, 2 019 doit être une année de tests avant de passer à la mise en place éventuelle l'an prochain.

Le même raisonnement sous-tend l'idée d'un repérage des nids via une application dont le fonctionnement et l'utilisation restent à affiner. «On est là dans une logique de géolocalisation à l'automne pour organiser le piégeage au printemps suivant. Il faut rappeler qu'il ne sert à rien d'intervenir après les premières gelées.»

En 2012, les apiculteurs ont suivi de près ce qui se passait dans les ministères. Il était question d'un classement du frelon en espèce nuisible. Cela a été fait mais l'insecte ne l'est qu'en catégorie B «c'est-à-dire sans l'intervention de l'Etat pour son éradication» précise encore Bertrand Auzeral. Aide-toi le ciel t'aidera en somme. «La profession peut aussi faire un mea culpa car nous nous sommes démobilisés après cette décision. Le plan mis sur pied par le conseil départemental (en 2017, NDLR) nous permet de fixer des axes de réflexion et d'actions.»

Dans la liste de ces mêmes actions, le piégeage. «C'est un outil mais seulement un des outils» admet Bertrand Auzeral. «Nous sommes aussi des environnementalistes, nous, les apiculteurs. Si par exemple un particulier n'obtient rien au bout d'une semaine, il faut qu'il arrête.» Selon cet apiculteur le piégeage permet «de limiter l'impact au printemps quand on piège les fondatrices et à la fin de l'été jusqu'aux gelées pour limiter la pression de ce nuisible».

D'autres initiatives sont déjà en place. Elles sont individuelles comme celle de cet apiculteur de l'Agenais qui a mis au point une perche pour détruire les nids. Elles peuvent être collectives. Au titre de la prévention des risques professionnels, la Mutualité sociale agricole (MSA) rend possible la lutte avec du matériel adapté à la destruction.

La semaine du Miel se déroule dans les établissements scolaires, dans les restaurants partenaires, dans les cinémas avec la projection du documentaire « Des abeilles et des hommes ». Samedi, le conseil départemental ouvre ses portes pour une journée d'informations sur le miel.

S. Bersauter

Cliquez ici pour voir l'article
Pour voir plus d'articles sur l'actualité du monde apicole, n'hésitez pas à nous suivre sur Facebook !
Nouveau ! Suivez-nous aussi sur Instagram
api_distribution
POUR LES GOURMANDS
Gâteau du matin aux noix fraîches et au miel
Liste des ingrédients :
220 g de farine
100 g de miel
1/2 sachet de levure chimique
2 oeufs
75 g de beurre
15 cl de lait entier
100 g de cerneaux de noix

Instructions
Cassez les noix pour en extraire les cerneaux. Arrêtez quand vous en avez 100 g.
Mélangez la farine préalablement tamisée avec la levure.
Mélangez la farine préalablement tamisée avec la levure.
Ajoutez les oeufs, le beurre fondu, le miel et le lait.
Mélangez rapidement et ajoutez les cerneaux.
Versez dans un moule.
Enfournez à 180° pendant 45 minutes.

© KILOMETRE-0
cliquez pour voir le site et la recette
Téléchargez ici notre catalogue 2018/2019
VOUS AIMEZ NOS ACTUS, NOS INFOS, NOS NOUVEAUTÉS ?
www.apidistribution.fr
05 56 39 75 14
#UNSUBSCRIBE#