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Tout pour l'apiculture
Lettre d'information n° 58
Juillet/Août 2018
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API NEWS
Comme tous les ans, la newsletter prend un peu de repos pendant l'été. C'est pourquoi vous recevez aujourd'hui un numéro double juillet/août.
Prochain rendez-vous le 1er septembre.

Bonne continuation de saison à tous et bonnes miellées.
Attention ! Veuillez noter que le service d'impression d’étiquettes personnalisées sera fermé du 17 août au 3 septembre.
Pensez à passer vos commandes dès le mois de juillet pour être sûr de les recevoir en temps voulu.

vous pouvez désormais également les commander en ligne sur notre site internet.
Notre nouveau catalogue 2018/2019 est sorti !
Vous pouvez le télécharger en cliquant sur l'image ci-dessous.
Vous pouvez également le retirer dans l'un de nos 3 magasins ou chez nos revendeurs.
LES TRAVAUX DU MOIS
En plein été, il fait très beau et très chaud. Cela peut mener à pics de chaleur et à une certaine sécheresse jusqu'à mi-août.
Pensez à mettre un point d’eau à vos abeilles, notamment avec un abreuvoir
Pour juillet, pas de grande floraison à l'exception du tournesol. Bruyère Callune et bruyère Erica en tant que plantes caractéristiques des landes et pinèdes et dans le sud-est, les lavandins. Notons aussi la phacélie, le faux indigo, le mélilot, les roses trémières, la bardane, la brunelle commune (...);
Des floraisons spécifiques au mois d'août : sophora du japon, l'agneau chaste, l'hovenia à fruits doux, l'agripaume cardiaque, l'ampélopsis, les bruyères et la menthe.

En juillet :
- La disette peut faire son apparition, entraînant les colonies à chasser les bourdons hors des ruches ou du pillage. Les réserves de miel sont entamées.
- Les abeilles régulent la température de leur ruche.

En août :
- La colonie transforme le sirop en miel puis opercule.
- La ponte de la reine reprend, la population, jusque-là en chute, se stabilise.

Au rucher...

En juillet :
- On récolte, on extrait, on fait lécher les hausses.
- On prépare les réserves de miel pour l'hiver.

En août :
- On traite contre le varroa
- On met le miel en pot
- On réduit les colonies faibles
- On nourrit les essaims artificiels

En savoir plus en lisant le livre de J. Riondet "L'apiculture mois par mois"
CONCOURS DES MIELS
LE CONCOURS DES MIELS DE FRANCE
2ème EDITION - Jeudi 17 janvier 2019

Inscriptions ouvertes

Après l’énorme succès du 1er Concours des miels de France, l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF) a le plaisir d’organiser, en relation avec la Commission nationale technicoéconomique et scientifique apicole (CNTESA), le Concours des miels de France 2018, qui se déroulera dans la superbe salle des Colonnes du palais d’Iéna, au siège du Conseil économique social et environnemental, partenaire du programme « Abeille, Sentinelle de l’Environnement® », le 17 janvier 2019.

CLIQUER ICI POUR CONNAITRE LES MODALITES
REVUE DE PRESSE...
Abeilles : le cri d'alarme des apiculteurs mobilisés devant la préfecture à Pau

La république des Pyrénées
08/06/18
Ce jeudi, vers 16 h, une dizaine d’apiculteurs manifestaient devant la préfecture de Pau, en soutien au mouvement national visant à alerter le gouvernement sur la surmortalité qui frappe les colonies d’abeilles.
Les 600 à 700 apiculteurs amateurs et professionnels du département, s’ils sont relativement épargnés par la mortalité massive constatée dans certaines régions, subissent malgré tout des pertes liées entre autres à l’emploi de pesticides et, notamment, de néonicotinoïdes.

Ce jeudi, vers 16 h, une dizaine d’apiculteurs manifestaient devant la préfecture de Pau, en soutien au mouvement national visant à alerter le gouvernement sur la surmortalité qui frappe les colonies d’abeilles.

« Nous demandons à ce que la filière ait des garanties sanitaires et financières, qu’un plan d’aide pour tous les apiculteurs concernés soit débloqué », a souligné un porte-parole de la Confédération paysanne. « Les apiculteurs sont des agriculteurs, ils doivent être considérés comme tels ». Renan Lecou, président du Syndicat apicole de l’abeille des Gave et Nives et Bernard Prat, président du GDSA 64 (Groupement de défense sanitaire apicole), ont eu un instant l’espoir d’être reçus en préfecture « pour essayer de négocier des avancées », avant d’apprendre qu’une délégation d’apiculteurs était reçue au ministère de l’Agriculture et « qu’aucune réception en province » n’était prévue.

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Les apiculteurs béarnais ne veulent pas enterrer leur profession

France 3 Nouvelle-Aquitaine
Ajoutée le 7 juin 2018

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Dordogne : le président de la Région au chevet des abeilles menacées

Sud-Ouest
13/06/18
Ce mercredi matin, le président (PS) de la Région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset s’est rendu sur une exploitation apicole de Dordogne, à Grignols. Objectif de la visite : constater à quel point les ruches sont victimes de surmortalité cette année, essayer d’en comprendre les causes, envisager des solutions pour protéger davantage les abeilles et soutenir les professionnels.

Depuis la sortie de l’hivernage, le Groupement de défense sanitaire apicole (GDSA) de Dordogne a recensé 3080 ruches mortes sur un total de 10 à 12 000. Peter Esnault, apiculteur à Brantôme, a perdu cette année 70% de ses 350 ruches : (vidéo)

La faute aux néonicotinoïdes
Pour les apiculteurs, cela ne fait pas grand doute : ce sont les néonicotinoïdes qui sont à l’origine de cette hécatombe nationale, avec leurs molécules très persistantes qui s’attaquent au système nerveux des insectes.

Accompagné de son vice-président en charge de l’environnement et de la biodiversité Nicolas Thierry, Alain Rousset s’est "fait l’avocat du diable" et a tenu à passer en revue tout ce qui pourrait expliquer cette mortalité inquiétante : parasites, changements climatiques, frelons asiatiques, fortes pluies de cet hiver, insecticides, pesticides, etc.

17% du miel français est produit en Nouvelle-Aquitaine
Le président de la Région a dit qu’il souhaitait accompagner les apiculteurs dans le renouvellement de leur cheptel et aussi comprendre plus précisément les raisons de cet effondrement des ruches, en collaboration avec les 12 GDSA de Nouvelle-Aquitaine et le CNRS.

En 2016, la Nouvelle-Aquitaine a produit 2 897 tonnes de miel, soit 17% de la production nationale.

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Une étude révèle que les abeilles comprennent le concept de zéro.

Sciences & avenir
08/06/18
Une chercheuse française et ses collègues australiens ont réussi à démontrer que les abeilles sont capables d'intégrer le concept de "rien" et de le placer au début d'un continuum numérique.

Le chemin a été long avant que l'homme n'intègre pleinement le concept de "zéro" et lui confère sa représentation symbolique actuelle : le "0". Comprendre que "l'absence", le "rien" a une place dans le continuum numérique n'est en effet pas une chose forcément aisée. Pourtant d'autres espèces, comme les macaques rhésus (Macaca mulatta), maîtrisent ce concept mathématique. Mais il était encore incertain que cette capacité soit familière des insectes. Aurore Avarguès-Weber, chercheuse du Centre de recherches sur la cognition animale (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier), et ses collègues australiens viennent de démontrer qu'elle est pourtant bien présente chez les abeilles.

Les abeilles comprennent que 0 est plus petit que 1
L'équipe de recherche a tout d'abord exercé ces insectes au concept de "plus petit que" et "plus grand que". Pour cela, ils ont appris aux abeilles à venir boire de l'eau sucrée sur un dispositif expérimental associant une plateforme à une image. En choisissant celle comportant le moins d'éléments, les insectes étaient récompensés par de l'eau sucrée. Les mauvaises réponses les confrontaient à une solution amère peu appréciée. Ensuite, les chercheurs leur ont proposé une image vide et une autre avec plusieurs points. "En choisissant l'image vide comme étant celle comportant le moins d'éléments, les abeilles ont montré qu'elles étaient capables d'extrapoler en considérant que le zéro est inférieur à 5, 4, 3, 2 ou 1", explique le CNRS dans un communiqué.

Une compréhension identique à celle d'enfants en âge préscolaire
Les résultats de ces expériences, publiés le 7 juin 2018 dans la revue Science, "montrent que les abeilles peuvent comprendre et appliquer les concepts de 'plus petit que' et de 'plus grand que' pour interpréter un stimulus nul comme représentant le chiffre zéro et en le mettant en relation avec les autres valeurs numériques", précisent les chercheurs dans l'étude. Ces insectes, qui avaient précédemment démontré leur capacité à compter et à discriminer plus de 4 objets montrent cette fois une compréhension des concepts mathématiques identique aux gris du Gabon, aux primates non-humains et même aux enfants en âge préscolaire.

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Glyphosate dans du miel : des apiculteurs portent plainte contre Monsanto

LE PARISIEN
07/06/2018
Le syndicat apicole de l’Aisne a porté plainte ce jeudi à Lyon contre le fabriquant d’herbicide Monsanto pour « administration de substances nuisibles ». Il dénonce un danger pour la santé.
Des ruches et des cercueils aux Invalides. Confrontés à une hécatombe de leurs abeilles, des apiculteurs ont lancé un cri d’alarme ce jeudi à Paris. Ils réclament un « plan de soutien exceptionnel » et « la restauration d’un environnement viable pour les abeilles ».

Une autre action, plus discrète, a été engagée. Selon nos informations, le Syndicat apicole de l’Aisne a déposé ce jeudi à Lyon (Rhône) une plainte pénale contre le géant américain des pesticides Monsanto (NDLR : racheté par Bayer*) pour « administration de substances nuisibles ».

Motif : un de ses adhérents a découvert dans son miel la présence de glyphosate, le très controversé - et probable cancérigène - herbicide de Monsanto, qu’Emmanuel Macron s’est engagé à proscrire en France d’ici à 2021.

Le miel du producteur retourné par le grossiste
« Ce propriétaire de 100 ruches a vendu sa récolte 2017 à un grossiste. Le miel n’est accepté qu’après une analyse de conformité. Or, le laboratoire de ce grossiste a détecté la présence de glyphosate dans les trois fûts d’un miel dénommé toutes fleurs. Ne satisfaisant pas aux obligations qualitatives demandées, il a été retourné », résume Me Emmanuel Ludot, avocat du syndicat « L’Abeille de l’Aisne » qui a rédigé la plainte.

Cette contamination au glyphosate a fait l’effet d’une petite bombe chez les apiculteurs de ce département des Hauts-de France. « Là c’est écrit noir sur blanc. Cette substance s’est retrouvée dans du miel destiné à la consommation, on ne peut pas le cacher, il y a peut-être un danger pour la santé humaine », confie Jean-Marie Camus, le président du syndicat.

Principe actif du célèbre pesticide Round Up, le glyphosate traîne une sulfureuse réputation depuis de longues années et alimente des controverses scientifiques. Monsanto, son inventeur devenu bête noire des écologistes, a toujours contesté sa toxicité pour l’homme et vanté au contraire ses bienfaits pour l’agriculture. Ceux - très nombreux - qui le considèrent comme cancérigène réclament son interdiction. « La présence de glyphosate dans le miel est une atteinte grave à la santé humaine », estime Me Ludot qui espère via le combat des apiculteurs « faire reconnaître à terme la notion de crime écologique ».

Aussi responsable du déclin des abeilles ?
Et les abeilles qui disparaissent ? Les apiculteurs incriminent le plus souvent les néonicotinoïdes, des insecticides qui s’attaquent au système nerveux des abeilles. « On perd énormément d’abeilles, épuisées ou bien qui ne rentrent plus dans les ruches parce qu’elles sont désorientées », confirme Jean-Marie Camus.

Les apiculteurs se méfient aussi des effets du glyphosate. « Il n’existe aucun lien scientifique entre déclin des abeilles et l’utilisation du glyphosate », assure Monsanto sur son site Internet. C’est au procureur de Lyon, où se trouve le siège social de Bayer-Monsanto, de décider des suites à donner à cette plainte.

*Le chimiste allemand Bayer est devenu ce jeudi le seul actionnaire de Monsanto, dont le nom va disparaître.

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VOIR OU REVOIR :
Le monde en face
"Le petit peuple des champs"

diffusé le mer. 13.06.18 à 21h45 sur France 5
C’est un petit monde méconnu qui peuple nos campagnes. Des oiseaux, des rongeurs, des insectes, toute une faune qui peut s’avérer être un auxiliaire précieux pour les agriculteurs. Malheureusement, les pratiques agricoles intensives et les traitements chimiques des cultures transforment trop souvent nos champs en véritables déserts de vie animale. Pourtant, les agriculteurs bios, en cultivant aussi la biodiversité dans leurs champs, font la démonstration que la collaboration entre l’homme et les animaux peut devenir un atout précieux dans la lutte contre les ravageurs. Des rapaces nichant dans les blés évitent la pullulation des mulots tout en nourrissant leurs familles ; des larves de micro guêpes bombardées depuis un drone s’attaquent à un insecte ravageur ; des bataillons de coccinelles font la guerre aux pucerons et les minuscules souris des moissons, en se promenant gracieusement d’épis en épis, deviennent les sentinelles de la bonne santé des cultures. Ce film plonge le téléspectateur au cœur de l’action dans ce petit univers sauvage si proche et pourtant souvent ignoré.

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Le stress toucherait aussi les abeilles selon une nouvelle étude

MAXI SCIENCES
20/06/2018
Des scientifiques alertent sur un étonnant phénomène subi par les abeilles : le stress. Chez ces insectes comme chez nous, un surmenage et des tensions quotidiennes pourraient entraîner un déclin cognitif et réduire leurs capacités de discernement.

Après un week-end bien mérité, voici que le travail reprend, accompagné comme il se doit d’une bonne dose de stress et d’épuisement… Heureusement l’été approche, synonyme pour beaucoup de repos et de décompression. Pour beaucoup, certes, mais pas pour tous, et encore moins pour… les abeilles !

Pour ces insectes hyménoptères, la saison à venir s’avère en effet particulièrement propice au butinage, une activité indispensable à la survie de la colonie, mais aussi génératrice de stress pour les butineuses, comme le révèle une étude publiée il y a peu dans la revue PLOS One.

Au cours de leurs travaux, les scientifiques ont en effet cherché à identifier les effets provoqués par le travail de butinage mené par les abeilles. Pour ce faire, les chercheurs ont équipé plusieurs de ces insectes avec des étiquettes munies de puces de suivi par ondes radio. Ils ont ainsi pu les pister et étudier leur comportement dans la nature.

Une vie trépidante

Le moins que l’on puisse dire est que la vie d’une abeille butineuse n’est pas de tout repos. Au programme de son quotidien : une multitude de trajets sur de longues distances à la recherche de pollen et de nectar. Autant d’occasions de faire face à des prédateurs, de rencontrer des conditions météorologiques difficiles ou encore de risques de se perdre. Même coincés dans les embouteillages ou sur le quai d’une gare, notre situation est parfois plus enviable que celle de ces pauvres travailleuses ailées…

Et chez elles, comme chez nous, ce stress chronique n’est pas sans conséquences sur la santé mentale. Les chercheurs ont en effet observé une étonnante diminution de la capacité des abeilles à résoudre des problèmes. « Notre étude a démontré que les abeilles qui avaient butiné pendant un long moment ou à de hautes intensités étaient moins capables d’apprendre de nouveaux parfums », révèlent les scientifiques dans un article paru sur le site du journal The Conversation.

Les abeilles ne parviennent en effet à organiser au mieux leur navigation parmi les fleurs qu’à condition d’être dans une forme mentale optimale. Un état qui leur permet de pouvoir distinguer correctement les parfums de chacune des fleurs qu’elles rencontrent, et d’en identifier ainsi les différentes espèces.

Des difficultés de discernement

Autre point clé : le stress handicape également les abeilles quand il s’agit de détecter les changements d’odeurs. Ils sont pourtant de précieux indicateurs de la présence ou de l’absence de nourriture, chaque espèce florale produisant son précieux pollen uniquement à un moment précis de l’année.

La dégradation de ces compétences chez les abeilles surmenées semble encore plus intense chez les jeunes, apparemment moins résistantes aux difficultés quotidiennes. « Le butinage était particulièrement stressant pour les jeunes abeilles, qui semblaient être moins résiliantes aux conditions environnementales », notent les scientifiques.

« Nous avons été surpris de constater que le butinage ait eu un tel effet négatif sur les abeilles, puisque cela était auparavant considéré comme un moment précieux pour l’entraînement mental dans un environnement riche et complexe », soulignent les chercheurs. Pour remonter aux origines de cet étonnant phénomène, les scientifiques avancent une explication : celle d’une modification de la structure cérébrale induite par le stress.

« Des analyses de la structure du cerveau chez des abeilles similaires ont montré que le nombre total de boutons synaptiques sur les corps pédonculés [c’est à dire les extrémités des structures cérébrales liées aux capacités de discernement] diminuaient lorsque les abeilles commençaient à butiner », expliquent les scientifiques dans leur publication. En outre, plus l’effort de butinage s’intensifie, plus l’optimisation des connexions entre corps pédonculés se dégrade.

« Identifier les facteurs qui causent du stress aux abeilles pourrait nous aider à gérer et à réduire leur déclin », avancent finalement les scientifiques. Un effort indispensable à l’heure où de plus en plus de colonies disparaissent à travers le monde, menacées notamment par des insecticides dont l’interdiction ne devrait survenir que l’an prochain en Europe. Un bannissement qui pourrait contribuer à réduire, au moins en partie, le stress subi au quotidien par ces insectes indispensables à notre écosystème.

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Vous pourrez bientôt repérer le "faux miel" : voilà comment

L'Obs
03/06/2018
La loi française oblige à indiquer le pays d’origine du miel en 2019, ce qui permettra aux consommateurs de reconnaître plus facilement les possibles miels frelatés.

l est beau, blond et sucré, mais parfois aussi… frelaté. Le miel que l’on achète sur les étals français n’est pas aussi pur que les directives européennes l’exigent. Pour ces dernières, c’est bien simple : n’est appelé "miel" que le fruit du butinage des abeilles qui a été mis, tel quel, en pot. La réalité des produits disponibles en France est moins glorieuse, du moins en partie.

En 2015, l’Union européenne a ainsi rendu une étude dans laquelle, sur environ 2.000 échantillons de miel testés, un tiers n’étaient pas conformes, ou fortement suspectés de ne pas l’être. Mais encore ?

"Ces miels comprenaient du sucre de riz ou de maïs au lieu du sucre naturellement sécrété par les abeilles, comme la loi l’exige. Ces sont des ersatz à bas prix, très difficiles à repérer par les contrôles de routine aux frontières, déplore Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf). L’Union européenne ne fait preuve d’aucune tolérance vis-à-vis de ce miel, simplement, il faut des moyens pour l'épingler."
Jusqu’ici, le consommateur français ne disposait pas beaucoup d’outils pour faire, dans son coin, ce travail de repérage. Mais bonne nouvelle : à partir du 1er septembre 2019, il pourra bénéficier de quelques indices.

Miel "reconditionné"
Au lieu de l’indication vague "Originaire" ou "non-originaire de la CE" (communauté européenne) en place jusqu’ici, un amendement voté dans le cadre de la loi Egalim sur l’alimentation (par ailleurs décriée sur de nombreux points) obligera en effet les distributeurs de miel à écrire le nom du ou des pays d’origine. Et si cela ne change pas tout, cela va permettre d’y voir un peu plus clair.

Car certains pays d'origine sont suspectés d'"adultérer" (de frelater, donc) le nectar des butineuses, surtout des pays d’Asie, notamment la Chine et le Vietnam, tandis que des miels d’Allemagne, de Belgique, d’Argentine, du Canada ou des pays de l’Est (Pologne, Hongrie, Roumanie…) sont généralement considérés comme de bonne qualité.

Même si, attention, il arrive que ces miels soient soupçonnés de provenir de Chine, avant d’être simplement "reconditionnés" dans ces pays-là. Un rapport du cabinet Proteis pour le ministère de l’Agriculture français note que l’Espagne, en particulier, est championne de ce reconditionnement, fort trompeur pour le consommateur. L’Ukraine aussi.

Normalement, la précision du pays d’origine devrait mettre la puce à l’oreille du consommateur. Les termes "Espagne et Chine" ne sont pas, a priori, un bon cocktail si l’on recherche un miel qui a bon goût et qui porte tous les éléments nutritifs du fruit de la ruche.

"Il ne s’agit pas de dire que tous les miels asiatiques sont de mauvaise qualité, prévient Henri Clément. Simplement, il y a des éléments qui doivent éclairer le consommateur. Notamment le fait que depuis dix ans, les exportations de miel chinois ont presque doublé, alors que le nombre de ruches en Chine n’a augmenté que de 13%. C’est un signe !"
Un signe que, probablement, les apiculteurs chinois ne sont pas des magiciens, mais qu’ils ont mis au point des méthodes pour "créer" du miel là où il n’y a en a qu’en infime quantité.

Les spécialistes donnent un autre indice pour repérer l’éventuelle piètre qualité du miel : le prix. A moins de 5 euros les 500 grammes, il y a des risques que les abeilles aient eu à laisser un peu trop de place au sucre végétal. Maintenant, vous savez.

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POUR LES GOURMANDS
Les brochettes de poulet marinées au miel
Tout barbecue qui se respecte ne délaisse pas la célèbre brochette de poulet. Mais pour faire un poil dans l'originalité et relever le goût, on y ajoute du miel : dans un saladier, mélangez ainsi 100 grammes d'huile d'olive et 100 grammes de miel (vous pouvez également ajouter de la sauce soja si vous le souhaitez). Versez-y ensuite un kilo d'émincé de poulet avant de couvrir et de laisser mariner au réfrigérateur pendant une heure. Allumez le barbecue et badigeonnez régulièrement la viande de marinade tout en la faisant cuire.

Source : https://www.grazia.fr/cuisine/recettes/5-idees-recettes-pour-un-barbecue-reussi-cet-ete-892188

TAGLIATELLES DE CONCOMBRE ET PESTO AU PIMENT, MIEL ET AMANDES
Ingrédients pour 4 personnes : 2 concombres d'origine France, 50 gr d'amandes grillées, 50 gr en amandes, 50 gr de piment rouge (à ajuster en fonction des envies), 30 ml de sauce soja ou tamari, 30 ml de jus de citron, 15 gr de miel de votre choix, 10 gr d'huile de noisette.

1 - Pour réaliser la sauce pimentée, mettre à tremper les amandes dans de l'eau très chaude afin qu'elles ramollissent.

2 - Laver, épépiner et couper en petits morceaux les piments. A l'aide d'un blender, mixer ensemble, les amandes préalablement ramollies, les morceaux de piment, la sauce soja, le jus de citron, le miel et l'huile de noisette. On obtient alors une sauce crémeuse et homogène.

3 - Réserver au frais.

4 - Réaliser des tagliatelles de concombres à l'aide d'un spirulizer, d'une mandoline ou d'un économe. Laisser dégorger dans une passoire avec une pincée de sel.

5 - Mélanger ensuite délicatement les tagliatelles avec la sauce.

6 - Dresser dans un plat ou une assiette en décorant de quelques feuilles de basilic et d'amandes. Déguster frais.

CONSEILS POUR DÉGUSTER UN BON CONCOMBRE
Ne l'épluchez surtout pas ! On peut conserver un concombre au frais une semaine dans le bac à légumes du réfrigérateur. Sa peau est un trésor de vitamines et de fibres. Composé à 96 % d'eau, il n'est pas calorique : 10 calories aux 100 grammes. Reminéralisant, hydratant et pauvre en calories, le concombre est parfait pour le régime et permet de ne pas alourdir l'entrée d'un repas. Une astuce pour conserver toute sa fraîcheur et ses bienfaits : s'il est entamé mais pas consommé dans son ensemble, il suffit de le filmer entièrement pour qu'il ne se déshydrate pas, et hop au frigo !

Une recette de Angèle Ferreux-Maeght pour Concombres de France

Source : https://www.pleinevie.fr/vie-quotidienne/cuisine/tagliatelles-de-concombre-et-pestoau-piment-miel-et-amandes-21020

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