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Tout pour l'apiculture
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Lettre d'information n° 51
Novembre 2017
NOUVEAUTÉS !
LIVRE
"LE GÉNIE DES ABEILLES"
E. Tourneret
45.00 € TTC
LIVRE
"LE PETIT TRAITE RUSTICA DE L'APICULTEUR DÉBUTANT"
Gilles & Paul FERT
19.95 € TTC
COFFRET DE 6 PETITS LIVRES
"LA RUCHE"
H. CLEMENT
22.95 € TTC
PELUCHE ABEILLE 50cm
26.50 € TTC


Pack de 6 bouteilles en verre d'1 litre avec capsules dorées
5.53 € TTC


Ensemble panier métallique + 3 pots en verre de 228 ml et leurs capsules TO58 or
6.70 € TTC


Livre "Maladies, parasites et autres ennemis de l'abeille mellifère"
40.00 € TTC


ET TOUJOURS...
ENTRÉE PLATE 380MM POUR DADANT 10C
MUNIE DE GUIDE ET PETITES POIGNÉES
1,32 € TTC
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MUNIE DE GUIDE ET PETITES POIGNÉES
1,32 € TTC
CANDI CHANT'ABEILLE
BARQUETTE DE 1.7KG
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CANDI CHANT'ABEILLE BIO
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SACHET DE 2.5KG
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SACHET 2.5 KG
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CADRE DE PARTITION
DADANT CORPS
EN BOIS PARAFFINE
4,85 €
PARTITION POLYSTYRÈNE
DADANT CORPS
6,30 €
API NEWS
FOIRE Ô MIEL DE TOULOUSE
Place du Capitole

Nous serons présents à la Foire au miel de Toulouse le dimanche 5 novembre, de 9h à 18h, sur la Place du Capitole. Possibilité d'acheter sur place du matériel, des vêtements, des livres, des gourmandises, des jeux et des produits de beauté.
QUOI DE NEUF ?
42ème congrès de la FNOSAD 2017
du 17 au 19 novembre 2017

lieu : INSA de RENNES
44 allée de beaulieu
35000 RENNES

Un ensemble de conférences pour tous ceux qui s'intéressent à l'abeille, sa santé et son milieu.

Des conférences tout public gratuites: Vendredi 17 novembre 20h et dimanche 19 novembre l'après midi.
Trois concours de photographies avec vote du public en appui du jury.

Une exposition de matériels apicoles et de produits régionaux (accès libre et gratuit)
LE TRAVAIL DE L'APICULTEUR
EN NOVEMBRE
Dans la ruche...
Avec le mois de novembre, arrivent les gelées, le froid et l’humidité. La nature et les abeilles entrent progressivement au repos. Floraisons très rares, novembre marque également la fin du trèfle blanc.
Dans la ruche, l’hivernage commence et les abeilles doivent subir les invasions des rongeurs et lézards qui cherchent refuge. Pensez à mettre les réducteurs d’entrée.
Ce mois-ci vous surveillerez également la stabilité et l’aération de votre ruche.

Au rucher...
- Surveiller l'état des colonies : nourrir et/ou partitionner les ruches faibles
- Selon les régions et fonction de la météo, mettre les ruches en hivernage
- La remise en état du rucher : débroussailler, niveler, traiter les mauvaises herbes, remplacer les supports de ruches si nécessaire.
- L’achat de matériel supplémentaire ou le remplacement des vieux éléments
- L’achat d’outils, accessoires et vêtements de protection. Profitez-en pour préparer votre « caisse à outils ».
- Planifiez et commencez votre travail hivernal : filage des cadres, traitement du bois, etc.

En savoir plus en lisant "L'apiculture mois par mois" de Jean Riondet
REVUE DE PRESSE...
Pesticides sulfoxaflor et abeilles : l'Anses réexaminera leur autorisation

actu-environnement.com
23/10/17
Les apiculteurs de l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf), aux côtés des ONG, se sont faits entendre auprès des ministres de l'Agriculture et de la Transition écologique. Le 20 octobre, Stéphane Travert et Nicolas Hulot ont donné trois mois à l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour confirmer ou non l'autorisation de deux pesticides à base de sulfoxaflor, après examen de "données complémentaires" sur leurs risques pour les abeilles.

Le 19 octobre, l'Unaf a demandé, devant la presse, à obtenir les données sur lesquelles s'est basée l'Anses pour autoriser, le 27 septembre dernier, les produits "Closer" et "Transform" contenant la substance active sulfoxaflor, commercialisés par Dow AgroScience SAS. L'Unaf dénonce l'homologation de ces produits ayant le même mode d'action que les pesticides néonicotinoïdes, neurotoxiques impactant les abeilles, qui seront interdits à compter de septembre 2018 en France.

Des conditions d'emploi prévues par l'Anses

Or, dans un communiqué, l'Anses réaffirme que le sulfoxaflor est une substance de la classe des sulfoximines même s'il a un "mode d'action similaire" aux néonicotinoïdes. "Il se différencie cependant par sa très faible persistance dans les sols (1 à 4 jours contre 120 à 520 jours) et dans les plantes. Il est en outre moins toxique pour les organismes aquatiques et ses métabolites ne sont pas toxiques pour les pollinisateurs", justifie l'Anses.

L'Unaf et les ONG environnementales ont demandé aux ministres le retrait "immédiat" de l'autorisation des deux produits. L'Anses précise que "Closer" et "Transform" sont destinés à une utilisation en traitement des parties aériennes sur plusieurs cultures spécialisées et sur les céréales à paille (blé, épeautre, triticale, orges) et lin textile. Ils sont "interdits sur les grandes cultures attractives pour les pollinisateurs". L'Agence a également prévu des conditions et précautions d'emploi de ces produits "dans l'objectif de protéger les abeilles et autres pollinisateurs". Et notamment l'interdiction d'utilisation des produits 5 jours avant et pendant la floraison et les périodes de production d'exsudats, "ou lorsque des adventices en fleur sont présentes".

L'autorisation de la substance active Sulfoxaflor au niveau européen en 2015 prévoyait "cependant que des données confirmatives seraient produites par le demandeur afin de permettre d'affiner le cas échéant les conditions d'emploi prévues", ajoute l'Anses. Cette dernière" évaluera sans délai ces données nouvelles pour déterminer dans quelle mesure elles sont de nature à faire évoluer les autorisations de mise sur le marché des deux produits".

Une pétition en ligne, lancée par l'association Agir pour l'environnement, recueille ce lundi 23 octobre, plus de 98.000 signatures, opposées à l'autorisation du sulfoxaflor.

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« Les abeilles sont menacées d’extinction en Europe »

Lemonde.fr
19/10/17
Trois députés européens socialistes expliquent dans une tribune au « Monde » qu’il faut interdire totalement les néonicotinoïdes en Europe et structurer la filière apicole en favorisant la professionnalisation des métiers de l’apiculture et de l’apidologie.

Tribune. Prolongeant le discours de ses agences sur l’inocuité du glyphosate, la Commission européenne, dans un rapport publié le 10 octobre, a estimé que « si les pesticides sont utilisés conformément aux conditions d’utilisation autorisées, ils n’ont aucun effet nocif avéré sur la santé humaine et animale, ni aucun effet inacceptable sur l’environnement ».

Pourtant il y a urgence ! Premières victimes des pesticides, particulièrement des insecticides néonicotinoïdes, les abeilles sont menacées d’extinction en Europe. Le taux de mortalité atteint jusqu’à 80 % dans certaines ruches d’Europe.
La chute inquiétante des populations de pollinisateurs a du reste amené la même Commission européenne à émettre en 2013 un moratoire de deux ans sur trois néonicotinoïdes (insecticides agissant sur le système nerveux des abeilles) et proposer en juin leur interdiction : la clothianidine, le thiamethoxame et l’imidaclopride.

Ces substances sont commercialisées par l’allemand Bayer et le suisse Syngenta, cette fameuse multinationale de l’agrochimie qui a échappé à toute sanction judiciaire demandée par l’Union nationale des apiculteurs français au tribunal correctionnel de Paris le 14 décembre 2016.

Il manque 13 millions de ruches en Europe
Le « syndrome d’effondrement des colonies » observé depuis les années 1990 a des impacts sur le secteur apicole mais plus largement sur l’ensemble de la biodiversité. Indispensables pour l’agriculture, les abeilles pollinisent 84 % des cultures européennes et 4 000 variétés de végétaux. En Chine, l’usage intensif des pesticides a entraîné la quasi-disparition des abeilles et les paysans secouent les arbres fruitiers pour tenter de reproduire de manière artificielle ce que la nature n’est plus capable de faire.
Plutôt que de tergiverser sur les pesticides, comme il le fait actuellement, le gouvernement français ferait mieux d’intervenir à Bruxelles pour faire interdire totalement les néonicotinoïdes en Europe
Si nous n’y prenons garde, l’Europe risque de devoir rapidement en arriver aux mêmes extrémités, entraînant un surcoût pour les agriculteurs, déjà fragilisés économiquement. Il manque actuellement 13 millions de ruches en Europe pour favoriser la pollinisation.
Le repeuplement de l’abeille est essentiel pour l’avenir de notre agriculture. Plutôt que de tergiverser sur les pesticides, comme il le fait actuellement, le gouvernement français ferait mieux d’intervenir à Bruxelles pour faire interdire totalement les néonicotinoïdes en Europe, exiger une stricte application du règlement européen 1107/2009 en matière d’homologation des produits phytosanitaires et combler le vide juridique pour pouvoir faire condamner les multinationales de l’agrochimie, coresponsables du dépeuplement de l’abeille.
Mais nous devons aller plus loin !

Des moyens supplémentaires pour la recherche
Il est essentiel de mettre en place une stratégie européenne qui permette d’éradiquer certains parasites, bactéries, microchampignons et prédateurs sans recourir à l’utilisation massive de pesticides. Cela passe par des moyens supplémentaires alloués à la recherche sur les causes possibles de la disparition des abeilles et les possibilités de développer des populations plus résistantes.

Il est par ailleurs essentiel de structurer la filière apicole en favorisant la professionnalisation des métiers de l’apiculture et de l’apidologie, notamment par une formation diplômante. Cela passe, enfin, par une politique de sensibilisation auprès des acteurs agricoles sur le rôle essentiel de l’abeille et les usages de précaution à développer.
Ne nous y trompons pas, le déclin des abeilles est symptomatique d’une vision à court terme et intensive de l’agriculture qui n’a que trop duré. A l’heure où le nouveau président de la République barguigne sur les questions environnementales et agricoles, et où le débat sur la future PAC post-2020 a commencé, nous appelons de nos vœux un changement de modèle agricole, favorisant la diversification des productions, limitant les intrants chimiques et par là même préservant les abeilles, la biodiversité et avec elles l’avenir de nos agriculteurs.

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Mais où sont passés les insectes ?

tela-botanica.org
19/09/17
Les entomologistes l’appellent le "phénomène du pare-brise" : les pare-brise des voitures étaient couverts au printemps et en été avec les restes d’insectes. Aujourd’hui, les voitures restent propres...

Dans son numéro de Septembre dédié aux mouches et autres diptères, la revue "La Salamandre" annonce dans un encart une nouvelle alarmante "La quantité d’insectes a diminué de 78% en 24 ans !"

Voulant en savoir plus je me suis rendu sur le site internet indiqué sciencemag.org j’ai retrouvé la source de cette information inquiétante : Il s’agit d’un article accessible aux abonnés (payants) à la revue scientifique en ligne AAAS dont voici les références :

- Science 12 mai 2017 :
- Vol. 356, numéro 6338, p. 576-579
- DOI : 10.1126 / science.356.6338.576
- http://science.sciencemag.org/content/356/6338/576

Voici la traduction du résumé (en anglais)

Les entomologistes l’appellent le phénomène du pare-brise : les pare-brise des voitures étaient couverts au printemps et en été avec les restes d’insectes. Aujourd’hui, les voitures restent propres... Les observations sur les insectes écrasés ne constituent pas une information scientifique, bien sûr, mais il existe très peu de données fiables sur le sort de ces espèces.

Les scientifiques ont suivi des déclins alarmants chez les abeilles domestiques, les papillons monarques et les vers luisants. Mais peu ont prêté attention aux mites, aux mouches , aux coléoptères et à d’innombrables autres insectes qui papillonnent pendant les mois chauds. Parmi les rares enregistrements qui existent, beaucoup viennent de naturalistes amateurs, collectionneurs de papillons ou observateurs d’oiseaux.

Aujourd’hui, une nouvelle étude de long terme est disponible, réalisée par un groupe d’entomologistes qui ont suivi l’abondance des insectes dans des centaines de réserves naturelles en Europe de l’Ouest depuis plus de 30 ans. Au fil du temps, la Société d’entomologie de Krefeld, a en effet suivi les variations annuelles de ses prises d’insectes. Mais en 2013, ils ont repéré quelque chose d’alarmant. Lorsqu’ils sont retournés à l’un de leurs premiers sites de piégeage datant de 1989, ils ont constaté que la masse totale de leurs prises avait chuté de près de 80% ! Était-ce une année particulièrement mauvaise ? afin de le savoir ils ont mis en place les pièges l’année suivante en 2014. Les chiffres étaient tout aussi bas. L’équipe, qui a sauvegardé soigneusement des milliers d’échantillons sur 3 décennies, a fait des comparaisons plus complètes. Ils ont constaté des baisses spectaculaires dans plus d’une douzaine d’autres sites. Leurs observations soulèvent des questions sur la généralisation de ces pertes et sur leurs causes.

Daniel Mathieu

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Des fleurs produisent un "halo bleu" attirant les abeilles

lefigaro.fr
18/10/17
Pour séduire les abeilles, de nombreuses fleurs ont développé un moyen efficace: une sorte de "halo bleu", invisible aux yeux des hommes mais qui attire les pollinisateurs, révèle une étude aujourd'hui.
Les abeilles et autres pollinisateurs repèrent plus facilement les fleurs grâce à ce halo provoqué par des stries sur les pétales qui dispersent la lumière, créant un signal visible par ces insectes, expliquent les auteurs de cette étude parue dans la revue Nature. Ces stries nanométriques présentent un certain "désordre", c'est-à-dire que leur taille et leur disposition varient sur une même fleur, et d'une fleur à l'autre.
Les chercheurs ont analysé une série de plantes à fleurs et constaté qu'elles présentaient un niveau de "désordre" similaire et produisaient toutes des halos d'une couleur allant de l'ultra-violet au bleu.
Pour déterminer l'effet de ces halos sur les abeilles, ils ont fabriqué des surfaces artificielles, certaines produisant des "halos bleus", d'autres non, et étudié le comportement de bourdons. Les bourdons ont repéré plus facilement les surfaces avec un halo bleu que les autres.
Selon les chercheurs, les structures "désordonnées" des pétales à l'échelle nanométrique ont sans doute évolué différemment selon les espèces de plantes à fleurs mais abouti, au terme d'une évolution convergente, à la même possibilité de produire un halo visible des pollinisateurs.
Des études antérieures avaient montré que de nombreuses espèces d'abeilles sont attirées par les couleurs bleu-violet. Mais "de nombreuses plantes n'ont pas la capacité génétique ou biochimique" de produire des pigments bleus, souligne l'un des auteurs, Silvia Vignolini, du département de Chimie de l'Université de Cambridge.

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Bien-être au travail: et si votre entreprise recrutait des abeilles?

BFMTV.com
22/10/17
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à vouloir accueillir des ruches. Pour soutenir la biodiversité? Pas uniquement. Les abeilles ont aussi un rôle à jouer dans le bien-être des salariés et la cohésion des équipes.

Au lieu du panier garni d'un foie gras et d'un vin moelleux traditionnellement offert en fin d'année, certains employeurs font désormais le choix de donner du miel à leurs collaborateurs. Mais pas n'importe lequel: celui qui est tout droit sorti des ruches installées sur les toits de la société. C'est une tendance qui progresse chaque année.

"Les ruches servent de support de sensibilisation, elles ont une visée pédagogique. Il s'agit d'attirer l'attention sur la fragilité du sort des abeilles et la nécessité de sauvegarder la biodiversité", explique Henri Clément, porte-parole de l'Unaf (Union nationale de l'Apiculture française), qui revendique être à l'origine de ce mouvement de conquête des abeilles en ville, grâce à son opération "abeille sentinelle" lancée en 2005. Au départ, ce sont les collectivités territoriales et les entreprises œuvrant autour de l'écologie qui ont été les plus réactives et ont accueilli les premières ruches.

Fédérer les équipes autour d'un projet original

Mais en un peu plus d'une décennie, les ruches ont conquis du terrain. Des apiculteurs proposent la location de ruches aux entreprises, dont les attentes vont au-delà des préoccupations environnementales. "Pour les services des ressources humaines, il s'agit de créer du lien et de fédérer ses équipes autour d'un projet original qui n'a rien à voir avec leur secteur d'activité," met en avant Sylvain Breuvart, fondateur de Beecity, qui a installé plus de deux cents ruches en milieu urbain dans les Hauts-de-France. "La présence des ruches permet de valoriser leur image, de travailler sur leur marque employeur", ajoute-t-il.

Car les apiculteurs ne se contentent pas d'installer des ruches sur le toit des entreprises, ils mettent en scène chacune de leurs visites et incitent les entreprises à communiquer sur leur présence, en interne comme en externe. "L'objectif est de faire entrer la ruche dans la vie de l'entreprise: on installe des caméras à proximité et une balance mesure l'évolution du poids de miel. Un écran est installé à l'accueil des sociétés pour que chaque salarié puisse y jeter un œil lors de ses allées et venues", détaille Ronan de Kervénoaël, qui depuis cinq ans propose ses services de location de ruches au travers d'Apiterra. Il a même pris soin de développer une application qui annonce les visites des apiculteurs et donne des conseils sur l'entretien des ruches. Une communauté a aussi été créée sur Facebook.

Les salariés ont inventé les "pauses abeilles"

Pour sa part, Sylvain Breuvart a constaté l'apparition d'une tradition parmi les salariés: la "pause abeille". Ses entreprises clientes ayant de l'espace, le PDG de Beecity n'utilise pas les toits des bâtiments, mais leurs abords pour installer ses ruches. Les salariés y ont donc facilement accès et rendent régulièrement visite aux abeilles quand ils ont envie de se détendre. Les abeilles sont donc aussi des facteurs de bien-être.

Certaines entreprises jouent à fond la carte du teambuilding et organisent des ateliers autour des ruches pour permettre aux salariés de se connaître davantage afin de mieux travailler ensemble. La récolte du miel, en juin, en est le point d'orgue. "On peut facilement établir des parallèles entre l'organisation de la ruche et celle du monde du travail, mettre en avant leur système de communication très abouti, leur réactivité", fait valoir Sylvain Breuvart. D'autres font le choix d'ouvrir les ateliers aux familles des salariés, là encore pour créer ou renforcer le lien.

Des vocations sont nées chez les salariés

Les ruches fournissent entre 15 et 20 kilos par an. L'apiculteur se charge d'analyser le miel pour qu'il corresponde aux normes sanitaires avant de le mettre en pot avec le logo de la société.

Dans les faits, toutes les entreprises peuvent avoir leurs ruches, à la condition de les déclarer auprès de la DDPP (direction départementale de la protection des populations). Il faut aussi que le toit soit sécurisé et facilement accessible pour transporter le matériel et effectuer des visites.

Pas de souci à se faire pour les abeilles, elles trouvent tout ce dont elles ont besoin en ville grâce à la diversité des fleurs plantées dans les jardins, parcs et balcons. Quand cela est possible, les entreprises peuvent aussi aménager leurs parterres pour satisfaire l'appétit de leurs hôtes. Les entreprises doivent disposer d'un budget d'environ 1500 à 2000 euros par an pour accueillir 2 ruches.

Si les professionnels sont unanimes pour dire que l'implantation des ruches en ville ne va pas sauver l'apiculture, cette démarche a en tout cas permis d'ouvrir les yeux du grand public à la nécessité de préserver les abeilles et leur environnement. "Cela génère des vocations. Alors que le nombre d'apiculteurs était en recul depuis des années, 2005 a marqué un point de rupture. Les gens sont revenus vers les ruchers écoles. À tel point qu'il y a souvent des listes d'attente maintenant", s'enthousiasme le porte-parole de l'Unaf.

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A VOIR OU A REVOIR :

L’apithérapie sur Mosaïk TV
Dr Albert Becker et Hervé Blajman nous parlent d’apithérapie : les produits de la ruche, un trésor de santé.
Emission du 4 octobre 2017


POUR LES GOURMANDS
Chantilly de yaourt à la grecque à la vanille et au miel
- 20 cl de crème liquide (fleurette)
- 2 grammes d'agar
- 1 c à café de poudre de vanille
- 3 c à soupe de miel (acacia pour moi )
- 4 yaourts (150 grammes pièce) à la grecque (le plus épais possible)

Si vous trouvez que la yaourt est un peu liquide il est parfaitement possible de le rendre plus épais en le faisant égoutter 6 à 12 heures dans une passoire garnie d'un papier absorbant posée sur un saladier au frais (le bas de la passoire ne doit pas toucher le fond du saladier ).
Mélangez l'agar avec 5 cl d'eau , puis ajoutez le à 5 cl de crème liquide , portez à ébullition pendant 1 minute.
Versez le reste de crème froide dans le mélange à l'agar en remuant sans arrêt pour bien mélanger. La crème doit redevenir à température ambiante.
Mélangez tous les ingrédients dans le bol du robot à pâtisser.
Fouettez les ingrédients , d'abord en vitesse lente , puis augmentez la vitesse quand la préparation commence à prendre du volume.
Déposez dans des ramequins (ou dans un grand bocal , on peut servir la chantilly à la cuillère) .
Déposez au frais pour au moins 2 heures.
Servez très frais , avec ce que vous aimez , biscuits , salade de fruits frais, gâteau etc etc, mais seul c'est super bon aussi.

Légumes d’automne confits au miel
INGREDIENTS : 4-6 personnes

4 carottes de couleurs différentes
2-3 panais
4 navets boule d’or
4-5 betteraves de couleurs différentes
2 patates douces
10 petites pommes de terre rouges
2 branches de thym
2 branches de romarin
2 oignons rouges
6 gousses d’ail
3 càs d’huile d’olive
2 càs de miel
Poivre du moulin
Fleur de sel

Eplucher et laver tous les légumes et les détailler en morceaux assez grands. Couper les oignons en rondelles, couper les pommes de terre non épluchées en 2, laisser l’ail en chemise.
Dans un grand plat allant au four, déposer tous les légumes.
Chauffer le miel pendant quelques secondes au micro-ondes et le mélanger à l’huiler d’olive, verser ce mélange sur les légumes. Saler, poivrer, ajouter le thym et le romarin. Mélanger
Enfourner dans le four préchauffé à 200°C pendant environ 45 minutes.

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