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Tout pour l'apiculture
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Lettre d'information n° 50
Octobre 2017
NOUVEAUTÉS !
POT NICOT 250G
Fermeture classique PEP
sans impression
Prix au 100
25,50 € TTC
GOMMES PROPOLIS BIO, CITRON, GINGEMBRE ET AGAVE
5,90 € TTC
LIVRE
AGENDA RUSTICA DE L'APICULTEUR 2018
Gilles Fert / Paul Fert
14,95 € TTC
Sas d'entrée de ruche diminuant la pression du frelon asiatique
25,00 € TTC


C'EST DE SAISON !
PESON POUR RUCHE
11,99 €
GRATTOIR POUR GRILLE A REINE
16,06 €
NETTOYEUR DE RAINURE DE CADRE
7,40 €
CHAUDIÈRE A CIRE 16 CADRES
526,75 €
SIROP DE NOURRISSEMENT
BUTIFORCE
BIDON DE 15KG
22,50 €
SIROP DE NOURRISSEMENT
BUTIFORCE
BIDON DE 25KG
30,50 €
CANDI POLLINE GOLD
SACHET 1kg
5,40 €
CANDI APIFONDA
SACHET 2.5 KG
4,65 €
CANDI CHANT'ABEILLE
BIO
BARQUETTE 1.7 KG
8,35 €
POUR LA CALLUNE
EXTRACTEUR RÉVERSIBLE
8 CADRES DE HAUSSE
SPÉCIAL CALLUNE
2.390 €
MACHINE A DÉSOPERCULER
PICOTEUSE
4.879,30 €
ROULEAU A POINTES
90,30 €
API NEWS
FÊTE DE L'ABEILLE NOIRE A BIDARRAI (64)
Nous serons présents à la fête de l'Abeille Noire à Bidarrai (64780), le dimanche 22 octobre.
Contactez-nous avant le 18 octobre pour passer vos commandes à livrer sur place.
FOIRE AU MIEL DE TOULOUSE
Place du Capitole

Nous serons présents à la Foire au miel de Toulouse le dimanche 5 novembre, de 9h à 18h, sur la Place du Capitole. Possibilité d'acheter sur place du matériel, des vêtements, des livres, des gourmandises, des jeux et des produits de beauté.
QUOI DE NEUF ?
CONCOURS DES MIELS DE FRANCE - ANNÉE 2017
Api Distribution, partenaire du concours des miels de France !
CONCOURS DES MIELS DE FRANCE - ANNÉE 2017

DATE LIMITE D'INSCRIPTION PROLONGÉE JUSQU'AU 22 octobre 2017

La France est une formidable terre de miels. Sur l’ensemble du territoire, des apiculteurs passionnés produisent une exceptionnelle variété de miels de grande qualité. Valorisons les en les faisant découvrir ou mieux connaitre aux consommateurs !
L’UNAF a le plaisir d’organiser en relation avec la CNTESA cette première édition du Concours des Miels de France qui se déroulera dans la superbe salle des colonnes du palais d’Iéna au siège du Conseil Économique Social et Environnemental, nouveau partenaire du Programme Abeille Sentinelle de l’Environnement, le 25 janvier 2018.
Les jurys composés d’apiculteurs expérimentés, de spécialistes du goût comme des pâtissiers meilleurs ouvriers de France, de journalistes et de personnalités éminentes détermineront les miels primés dans les différentes sections. Et le palmarès sera largement médiatisé.
Les lauréats recevront des diplômes et des étiquettes autocollantes à apposer sur leurs pots.

La date limite d’inscription : vendredi 22 octobre 2017
Seule dérogation : inscription possible jusqu’à vendredi 24 novembre 2017 pour les miels d’arbousier

+ d'infos en cliquant ici
LE TRAVAIL DE L'APICULTEUR
EN OCTOBRE
Dans la ruche...

Le temps se rafraîchit (10 à 15° en moyenne) et devient pluvieux. Les gelées nocturnes font leur apparition dans certaines régions.
C’est la fin des floraisons mellifères, excepté pour les callunes, le lierre et les arbousiers qui restent des ressources de dernier moment.
La colonie se prépare à affronter l’hiver, les jeunes abeilles n’ont plus d’activités et consomment pollen et couvain ouvert. Ce dernier est notablement réduit, tout au plus 2 cadres dans une ruche 10 cadres.
Les abeilles vont vivre au ralenti et se regrouper au centre de la ruche, en « grappe ».

Au rucher...

- Rassembler des colonies faibles
- Choisir et semer les semis d'automne des plantes méllifères
- Préparer l’hivernage : réduire les entrées (à 10 mm), poser une pierre sur le toit pour éviter qu'une bourrasque l'emporte, vérifier la solidité de l'ensemble de chaque ruche.
- La (dernière) visite d’automne par beau temps : retirer les lanières anti-varroa, noter les réserves de chaque ruche, examiner la ponte. Si celle-ci est suffisante, prévoyez un nourrissement stimulateur.
- Remplacer le couvre-cadres par un nourrisseur couvre-cadres, permettant d’intervenir rapidement en cas de nourrissement.
- Peser les ruches et noter les poids.
- Consigner toutes vos interventions et observations dans votre registre d’élevage.

En savoir plus en lisant "L'apiculture mois par mois" de Jean Riondet
REVUE DE PRESSE...
La bataille des apiculteurs français contre les contrebandiers du miel

Les Echos
05/09/17
ENQUÊTE Alors que la demande ne cesse de progresser, la production de miel français recule. Pour faire face, les apiculteurs importent de plus en plus de produits d’Europe et de Chine dont l’origine et la qualité restent très floues.

Adultération par rajout de sucre, fraude sur l'origine espagnole et non vosgienne, emploi abusif de la mention « Provence » indication géographique protégée, usurpation de la qualité « bio », intraçabilité organisée de plus de mille kilos de miel hongrois présenté comme d'origine locale française... La lecture de l' enquête sur la qualité du miel vendu en France, publiée début 2015 par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCRF), a de quoi alimenter la grogne des apiculteurs professionnels français.

Mais la France n'est pas la seule victime de la fraude, le phénomène est mondial, selon une étude présentée en mars dernier par Norberto Garcia, président de l'Organisation internationale des exportateurs de miel. En 2015, des tests de la Commission européenne sur plus de 2000 échantillons de miel avaient révélé que 32 % d'entre eux n'étaient pas conformes ou soupçonnés de ne pas l'être.

Un marché malsain

« Le marché du miel est profondément malsain », s'indigne Jöel Schiro, président du Syndicat des Producteurs de Miel de France (SPMF). « Certains apiculteurs sont des orpailleurs ou des ferrailleurs dans le meilleur des cas et des contrebandiers dans le pire des cas », renchérit Philippe Lecompte, apiculteur dans la Marne et président du « Reseau Biodiversité pour les Abeilles ». Petit fils d'apiculteur à Gan dans les Pyrénées-Atlantiques et à la tête du leader européen de la vente de miel « Famille Michaud Apiculteurs », Vincent Michaud juge que ce sont « les vendeurs de miel sur le bord des routes ou sur les marchés qui échappent à tout contrôle » qui posent problème.

Certains apiculteurs sont des orpailleurs ou des ferrailleurs dans le meilleur des cas et des contrebandiers dans le pire des cas.
Joël Schiro pointe du doigt ces apiculteurs qui se lancent dans la profession sans aucune formation et qui au bout de quelques années, en raison de la disparition des abeilles, n'ont plus de ruches. Pour compenser, ils achètent du miel d'importation à bas prix. « L'un des problèmes français est qu'il n'existe pas de statut défini d'apiculteur. En caricaturant, les 65 millions de Français pourraient se déclarer adhérent à un syndicat d'apiculteur même s'ils ne possèdent aucune ruche. Cette fausse représentativité nuit à l'apiculture professionnelle de longue date ».

Il est vrai que la structure du marché est éclatée en de nombreuses exploitations. Selon le dernier recensement du ministère de l'Agriculture paru en mai dernier, la proportion d'apiculteurs disposant de moins de 50 ruches totalisait 46.000 personnes, soit ... 92% des apiculteurs français. « Cette catégorie regroupe principalement des apiculteurs de loisir » et « des agriculteurs disposant d'un atelier d'apiculture en tant que complément à une autre activité ». A l'opposé du spectre, le ministère recense seulement 600 propriétaires de plus de 400 ruches. Toujours selon le ministère, pour la deuxième année consécutive, le nombre d'apiculteurs en France a augmenté en 2016 pour atteindre le nombre de près de 50.000. Ce qui n'empêche pas une chute de production depuis une vingtaine d'années.

Les vraies raisons du déclin

« L'année dernière, les apiculteurs français ont produit moins de 10 000 tonnes de miel. Dans les années 1990, la production française atteignait encore 30.000 à 32.000 tonnes », relève Henri Clément secrétaire général de l'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF). Plusieurs facteurs expliquent ce déclin. A commencer par la mortalité inquiétante des abeilles. Selon les professionnels, le taux de mortalité s'est inscrit aux environ de 30 % cet hiver. L'usage des pesticides et autres insecticides en est une des causes. Ils tuent ou affectent le système nerveux des « Apis mellifera » nos petites abeilles noires incapables de retrouver leurs ruches.

L'an dernier, les apiculteurs français ont produit moins de 10 000 tonnes de miel, trois fois moins que dans les années 1990
« C'est faux et trop réducteur », rétorque Philippe Lecompte. Une preuve ? « Dans les années 1990 années 2000 , l'interdiction des pesticides gaucho puis du régent n'a pas enrayé la chute globale de production ni la mortalité des abeilles », dit-il. « D'autres facteurs sont en cause à commencer par les parasites des essaims d'abeilles comme le varroa apparu dans les années 1980, le champignon nosema ceranae, en 1995 et dernièrement le frelon asiatique. Les deux premiers parasites font exploser les pathologies virales qui affectent le système nerveux si leur défense immunitaire n'arrive pas à endiguer ces agents pathogènes. Sur ce point précis la présence de ressources florales est fondamentale ; elle manque cruellement aujourd'hui », explique-t-il. Les effets du réchauffement climatique qui perturbe la floraison des fleurs mellifères, la modification du paysage rural français avec la disparition, notamment des lisières sauvages du bord des bois ou des chemins, le manque de jachères sont autant de handicaps.

Les importations de miel chinois en cause

Si la production de miel français est sous pression, l'appétit des Français pour ce « nectar des Dieux » ne faiblit pas. Dans l'Hexagone, la demande augmente régulièrement. Bon an mal an, les français en consomment 40.000 tonnes. « Pour faire face à cette demande, les importations ont augmenté pour atteindre plus de 30.000 tonnes, principalement en provenance d'Asie, non sans que cela ne soulève des questions sur la qualité du miel proposé sur les rayons des supermarchés », observe Henri Clément.

Selon les statistiques de la Direction nationale des statistiques du commerce extérieur pour l'année 2015, la France a importé près de 33.000 tonnes de miel. Près des deux tiers des volumes venaient de l'Europe suivie par l'Asie (23%) puis les Amériques (13%). Les prix à l'import , en moyenne, varient de 1,60 euro le kilo s'il vient de Chine à 2 euros (Ukraine) ou 2,5 euros (Argentine), selon la Commission européenne. Difficile de concourir alors qu'en France le coût est 2 à 3 fois plus élevé.

Premier fournisseur de la France ? La Chine avec 7.200 tonnes suivies par l'Espagne (6.000), l'Ukraine (3.300) et l'Allemagne (2840). Au regard de l'évolution du marché mondial, le fait que la Chine soit devenue en une décennie le premier producteur mondial de miel devant l'Union européenne, en deuxième place, suscite des soupçons. Norberto Garcia observe, que depuis 2007, les exportations de miel de Chine ont quasiment doublé, passant de 64.000 tonnes à 144.000. Or, parallèlement, le nombre de ruches n'a progressé que de 13 %. Etonnant !

Les apiculteurs de l'est en colère
« Nous savons que des miels chinois sont reconstitués artificiellement, à partir de sirops de maïs ou de riz et enrichis avec des pollens. Cette production est suffisamment élaborée pour que les analyses de routine ne puissent pas détecter la fraude », indique Henri Clément. « A première vue, seul un maximum de 15 % du miel chinois correspond à notre définition du miel », déclarait en janvier dernier Etienne Bruneau, responsable de la commission qualité au sein d'Apimondia, la fédération des syndicats d'apiculteurs dans le monde, au quotidien écologique Reporterre.

La mondialisation s'amplifie

Autre constat pour le moins curieux chez les apiculteurs, « les producteurs espagnols, grands concurrents des français ont réussi l'an passé à exporter 30.000 tonnes de miel tout en ne produisant que 16.000 tonnes. L'Espagne importe du miel à bas coût, le reconditionne et le mélange pour le réexporter, notamment en France », complète Gilles Lanio, président de l'UNAF. Une pratique qui n'a rien de répréhensible à l'heure de la mondialisation du marché du miel si des aigrefins espagnols et français ne trichaient pas. L'Espagne n'est pas seule en cause.

L'étude réalisée en 2015 par Proteis, à la demande du ministère de l'Agriculture français, relevait que « les origines géographiques des importations françaises ne permettent pas de déduire précisément l'origine des miels présents sur le marché français, étant donné l'importante activité de réexpédition des négociants européens, et notamment des plate-formes situées en Espagne, Belgique, Allemagne et plus récemment en Pologne. Ainsi, l'origine chinoise est probablement sous estimée », en France. Le plus grand flou règne et le miel importé d'Ukraine, d'Espagne ou d'ailleurs pourrait bien provenir de Chine. Car la réglementation européenne du marché du miel est assez lâche.

Les origines géographiques des importations françaises ne permettent pas de déduire précisément l'origine des miels vendues dans l'Hexagone
Bruxelles impose certes d'indiquer sur les pots de miel « le pays ou les pays d'origine où le miel a été récolté ». Mais, plus loin, la directive de 2001 indique que « si le miel est originaire de plus d'un État membre ou de plus d'un pays tiers, cette indication peut être remplacée par l'une des indications suivantes, selon le cas : mélange de miels originaires de la Communauté Européenne (CE) ; mélange de miels non originaires de la CE» ; mélange de miels originaires et non originaires de la CE ». Un texte qui laisse une marge de manoeuvre plus que confortable aux escrocs. Qui peut empêcher d'effectuer un mélange de soi disant miel d'importation chinoise à bas coût avec du miel local afin d'abaisser son coût de revient ? Les possibilités sont sans limite.

Une réglementation européenne trop floue

L'étude de Proteis de 2015 a ainsi révélé que le miel vendu en direct en France (vente sur les marchés de province ou de Paris, sur place et dans des magasins spécialisé) provenait en grande partie des importations. « L'information principale, la fraude à l'origine dans la vente directe de miel, a été soigneusement dissimulée », s'insurge Joël Schiro. La vente directe des apiculteurs français s'est élevée à près de 5000 tonnes en 2014 alors que près de 10.000 tonnes ont été vendues au total sur le marché français par ce canal. « Donc, 47 % des miels proposés aux consommateurs français en vente directe seraient de la fraude à l'importation. Il n'est pas étonnant que les véritables apiculteurs ne puissent plus vendre leur propre récolte », dénonce-t-il.

Près de la moitié des miels proposés aux consommateurs français en vente directe seraient de la fraude à l'importation
Même l'entreprise Michaud, numéro un du secteur, est montrée du doigt. Certains l'accusent de ne pas suffisamment soutenir l'apiculture française. Vincent Michaud achète pourtant 20 % de la production française. Avec rigueur. « Sur les miels que nous ont proposés les apiculteurs français, nous en avons rejeté 30 % qui n'était pas conformes aux critères de qualité définis par l'Union européenne. Cela est parfois monté à 50 % », indique-t-il. Vincent Michaud a fort bien compris les avantages de la mondialisation et ne s'en cache pas. « Nous achetons du miel d'Ukraine, d'Argentine, de Bulgarie notamment pour élaborer nos propres miels. Quand le prix de revient du miel de tournesol est à 5 euros en France alors qu'il n'est que de 3 euros en Espagne et 2 euros en Ukraine, l'intérêt des consommateurs français est le miel d'importation », analyse-t-il.

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Les abeilles sous perfusion
les apiculteurs inquiets pour l'avenir

Corse matin
14/09/17
Touchée par la sécheresse qui a causé une baisse de la production de 60 % , la profession réunie s'inquiète et demande un soutien technique. Un colloque "Comment nourrir les abeilles ?" est programmé le 3 octobre à Corte

Ils n'ont pas pour habitude de monter au créneau. De leur propre aveu, ils sont même plutôt "discrets" .

Mardi, les apiculteurs de Corse ont tout de même tenu à alerter la population et les élus au sujet des difficultés que rencontre la filière notamment à cause de la sécheresse. À vrai dire, ils espèrent toucher tous ceux que la question pourrait intéresser.

Moins 60 % de production

"Notre métier est bien sûr en danger mais au-delà de la logique économique, il y a une véritable réflexion écologique", assure Pierre Torre, président de l'AOP Miel de Corse, administrateur de l'Union régionale des groupements de défense sanitaire apicole (URGDSA).

"On ne sait pas exactement l'impact que pourrait avoir la disparition des abeilles sur la végétation mais cela semble déjà inquiétant. Notamment sur les kiwis, les clémentines, les oranges... Les sentinelles de l'environnement morflent dans un endroit pourtant très protégé !", s'inquiètent les agriculteurs.

Et un malheur n'arrivant jamais seul, il semble que tous les maux frappent en même temps les abeilles. "C'est pour cela que l'on tire la sonnette d'alarme. On touche le fond là. On a eu moins 50 % de production en 2016 et on est à moins 60 % pour cette année", alertent les professionnels. En plus d'un parasite que les insulaires traitent déjà depuis des années, ils affrontent désormais la sécheresse.

"Nourrir les abeilles"

La récurrence du phénomène crée cette situation dramatique. "Nous serons obligés de nourrir les abeilles jusqu'à la fin de l'hiver pour assurer la survie des colonies. Le problème étant que nous ne savons pas faire cela car nous n'avons jamais été confrontés à ce phénomène", explique Pierre Torre. Pour pallier ces lacunes, une grande formation sur le sujet - comment nourrir les abeilles - est déjà organisée le 3 octobre à l'université de Corte. "C'est surtout un soutien technique pour les 119 apiculteurs de l'île", souligne l'URGDSA qui finance cette intervention. "Nous demandons seulement une petite participation à chaque apiculteur."

Cette situation générale semble profondément troubler les professionnels. "On n'a pas l'habitude de quémander. Mais il faut que la population comprenne que nous sommes importants pour la Corse. Bientôt, nous n'allons plus tenter de sauver notre production, nous devrons travailler et nous réinventer pour sauver les abeilles...", analysent les apiculteurs.

Cet hiver, l'objectif sera donc de parvenir à nourrir les abeilles, en dehors des périodes de miellé, pour ne pas qu'elles meurent. Le tout en prenant soin de conserver l'AOP.

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Disparition des abeilles : c'est grave docteur ?
Decod'actu - saison 2

FRANCETV EDUCATION
12/09/17
Avis aux amateurs de miel ! Votre douceur pourrait bientôt devenir un produit rare.
Ces 20 dernières années, la production de miel a été divisée par 3 en France, passant de 32 000 tonnes en 1995, à 9 000 tonnes en 2016… une année particulièrement catastrophique.
La faute à une disparation dramatique des populations d’abeilles domestiques partout dans le monde. En vingt ans, le taux de mortalité moyen de l’insecte est passé de 5 % à 30 % aux États-Unis, et il dépasse 20 % de moyenne dans de nombreux pays européens.
En France, certains apiculteurs ont accusé jusqu’à 90 % de pertes – loin des 5 à 10 % de mortalité généralement constatés dans les colonies d’abeilles.

Qu'est ce qui provoque la disparition des abeilles ?
Les premiers coupables, ce sont les pesticides, en particulier les néonicotinoïdes. Derrière ce nom barbare, un puissant neurotoxique mis au point dans les années 1980, qui agit directement sur le système nerveux central des insectes. Ces pesticides sont les plus efficaces jamais créés, et les abeilles ne sont pas plus épargnées que les autres insectes. A haute dose, les néonicotinoïdes provoquent leur mort. Une plus faible dose affecte les capacités cognitives des butineuses qui ne retrouvent plus le chemin de la ruche. Surtout, ces pesticides sont dits « systémiques » : ils sont présents dans toute la plante, de la tige au pollen et jusque dans le nectar. De plus, ils persistent longtemps dans l'environnement, ce qui veut dire une contamination à long terme.

Pourtant, les néonicotinoïdes ne sont pas les seuls responsables de la disparition des abeilles. Les chercheurs parlent d'une combinaison de facteurs : l’agriculture intensive, la simplification des paysages, mais aussi le frelon asiatique introduit accidentellement en 2004, ou encore un parasite qui porte le nom effrayant de Varroa Destructor !

L’effondrement des populations d’abeilles domestiques mais aussi sauvages, n’est pas seulement une mauvaise nouvelle pour les amateurs de miel et les apiculteurs.
Les butineuses sont le plus important des pollinisateurs : elles participent à 80% de la reproduction des espèces végétales dans le monde. Et pas moins d’un tiers de l’alimentation mondiale dépendrait de cette pollinisation ! Sans abeilles, pas de tomates, de courgettes, de fraises ou encore de pommes.

Face au fléau, le législateur commence à chercher des solutions. En 2013, un moratoire européen a suspendu l’utilisation des néonicotinoïdes pour quatre cultures visitées par les abeilles : le colza, le tournesol, le maïs et le coton. Les parlementaires français sont même allés plus loin puisqu'ils ont voté en juillet 2016, dans le cadre de la loi sur la biodiversité, l’interdiction totale des néonicotinoïdes en France. Une loi qui rentrera en vigueur à partir du 1er septembre 2018 et dont on espère qu’elle permettra de limiter la disparition des abeilles, dont le rôle essentiel dans le maintien de la biodiversité et l’alimentation de l’humanité, n’est plus à prouver.

RÉALISATEUR : Maxime Chappet
PRODUCTEUR : Corner Prod
PRODUCTION : 2017
DIFFUSION : 2017

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Miel frelaté: deux députés européens du Sud Ouest saisissent la commission européenne

LADEPECHE.FR
06/09/17
Faux étiquetage, origine trafiquée ou ajout de sirop de sucre: le marché international et européen du miel est inondé de produits frauduleux. En Europe, une étude sur la fraude dans le miel de décembre 2015 montre que 32% des échantillons étudiés étaient non conformes, ou présumés non conformes. Déjà confrontée à la perte des abeilles liée, selon certaines sources, aux pesticides et autres néocortinoïdes, la profession s'alarme régulièrement.

Cinq députés européens, dont deux du Sud Ouest, Eric Andrieu (PS) et Virginie Rozière (PRG) ont adressé une question sur le « miel frelaté » à la Commission européenne le 5 septembre 2017. Selon ces eurodéputés, « le miel constitue aujourd’hui le troisième produit le plus frelaté dans le monde ». Ils dénoncent « le frelatage du miel importé des pays tiers [qui] porte un préjudice considérable aux apiculteurs européens ». Ils questionnent la Commission sur trois points :

Une révision du règlement qui fixe « les règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale, afin notamment de soumettre les installations de conditionnement du miel qui traitent également le miel importé au contrôle de sécurité alimentaire de l’Union » L’utilisation de nouvelles méthodes de détection des produits frelatés ; L’amélioration des règles de traçabilité et d’étiquetage sur le marché communautaire. La Commission européenne dispose de six semaines pour répondre aux eurodéputés.

Plus de contrôles
Les eurodéputés ont interpellé Bruxelles sur trois points :

Une révision du règlement qui fixe «les règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale, afin de soumettre les installations de conditionnement du miel qui traitent également le miel importé aux contrôles de sécurité alimentaire de l'Union» ; l'utilisation de nouvelles méthodes de détection des produits frelatés et l'amélioration des règles de traçabilité et d'étiquetage sur le marché communautaire.

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Mexique. Le miracle des abeilles de Cuetzalan

COURRIER INTERNATIONAL
12/09/17
Un temps menacée de disparaître, une variété très ancienne d’abeille remontant à l’époque maya a été protégée par les villageois, et son miel exceptionnel fournit aujourd’hui une bonne part des ressources de la région.

Cuetzalan est une ville de légende dans les montagnes du nord de l’État de Puebla, dans le centre du Mexique. Elle compte moins de 50 000 habitants, mais sa renommée a dépassé les frontières du pays. La rumeur de sa beauté a été propagée par les touristes qui y viennent chaque année pour s’émerveiller de son architecture coloniale, savourer son café ou chercher un remède au mal d’amour au fond d’un verre de yolixpa, l’ancien médicament pour le cœur de ses premiers habitants [le breuvage est composé d’herbes aromatiques et d’aguardiente, une eau-de-vie locale].

Mais Cuetzalan recèle un autre secret millénaire. Des apiculteurs indigènes ont trouvé dans le miel un doux commerce ainsi qu’un modèle de production durable qui remonte à l’époque des Mayas et a permis de sauver l’abeille mélipone, une abeille autochtone sans dard qui était menacée par la pollution, les pesticides et l’abattage sans...

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POUR LES GOURMANDS
Milk-shake aux fruits et au miel
Pour 2 grands verres :

- 1 verre de fraises rincées et équeutées
- 1 banane épluchée
- 2 cuillères à soupe de miel liquide
- 1 yaourt

Mixer l'ensemble des ingrédients et servir bien frais.
vous pouvez varier les recettes en changeant de fruits ou en remplaçant le yaourt par du lait de vache ou d'autres laits végétaux.

Brioche perdue aux framboises et au miel
Temps de préparation 15 minutes
Temps de cuisson 15 minutes

Ingrédients pour 4 personnes :
8 tranches de brioche

pour la garniture :
1 barquette de framboises
du miel liquide

pour la cuisson :
du beurre demi-sel

pour l'appareil à brioche perdue :
1/2 litre de lait
1 sachet de sucre vanillé
1 oeuf

La première étape est la préparation de l'appareil à brioche perdue :
- battez l'oeuf en omelette dans un bol ;
- ajouter le lait, ainsi que le sucre vanillé ;
- bien mélanger ;
- verser la préparation dans une assiette creuse.

La deuxième étape est la cuisson de la brioche perdue :
- laver et sécher les framboises, réserver ;
- faire chauffer une poêle à feu vif avec une noix de beurre demi-sel ;
- plonger chaque tranche de brioche dans l'assiette creuse, bien enrober de préparation ;
- déposer les tranches dans la poêle chaude suivant la capacité de votre poêle ;
- faire dorer sur les deux faces ;
- les retirer et les poser sur un papier absorbant ;
- au moment de servir, disposer une ligne de framboises au centre d'une tranche de brioche ;
- arroser d'un filet de miel ;
- replier la brioche perdue sur elle-même ;
- verser un dernier filet de miel dessus ;
- répéter l'opération pour les 7 autres tranches de brioche
- servir de suite

M CUISINER avec Chef Simon (lemonde.fr)
cliquer pour voir la recette

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