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Tout pour l'apiculture
Lettre d'information n° 43
Février 2017
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API NEWS
LES TRAVAUX D'HIVER
En février...
Février est un mois particulièrement critique, notamment pour les colonies les plus faibles, qui arrivent au bout de leurs réserves.

Dans la colonie, la grappe se disloque et les abeilles effectuent un vol de propreté
Elles consomment davantage leurs réserves de pollen et miel. Et à nouveau de la gelée royale que les jeunes abeilles commencent à produire.

Selon les espèces et les régions, le noisetier fleurit de janvier à mars. Sa floraison précoce en fait une importante source de pollen en ce milieu d’hiver. Il est aussi à l’origine du miellat après l’émergence des feuilles. Le saule marsault a également un fort intérêt apicole pour son pollen. Enfin, le tussilage en plaine et éventuellement l’aubépine de virginie ou l’aulne blanc.

Au rucher :
- Poursuivre le nourrissement au candi
- Surveiller le frelon asiatique : commencer le piégeage des fondatrices
- Surveiller les colonies faibles
- Déplacer les ruches si besoin (dès que la température oscille autour des 10°)
- Désinfecter corps et hausses avec la flamme d’un chalumeau, gratter les sur-épaisseurs
- Nettoyer le matériel (brosse, matériel plastique, vêtements) : trempage dans de l’eau de javel diluée pendant 30 min
En savoir plus en lisant "L'apiculture mois par mois" de Riondet

REVUE DE PRESSE...
Les apiculteurs français lancent un appel au gouvernement : ils n’arrivent plus à vendre leur miel.

France Inter
17/01/17
Quand vous perdez votre voix, il vous soigne. Je l’ai déjà constaté. Mais quel miel ? D’où vient-il ? Cet été la récolte en France a été catastrophique. Un printemps froid et pluvieux. Les abeilles ont eu bien du mal dans leur récolte. Deux fois moins importante qu’en 2015.

Et pourtant les apiculteurs français n’arrivent à écouler leur maigre production.
Mais ! La France consomme 40 000 tonnes de miel par an d’où vient-il ?

Ce sont des importations. Après dire d’où il vient exactement c’est difficile à tracer. Ce qui est sûr c’est qu’il est moins cher que le miel français. Deux fois moins cher pour le miel asiatique. Et quand je parle de miel les apiculteurs français eux parlent de faux miel. N’imaginez pas des ruches et des abeilles. Ce sont des usines où des hommes mélangent différents types de sucres, on ajoute à la mixture un peu de pollen pour faire vrai et c’est parti. On peut même rajouter de l’eau pour augmenter le volume.

Et bien pas de problème quand c’est made in China on n’achète pas.

Mais ce n’est pas écrit sur le pot. Le miel est en quelque sorte blanchi comme l’argent. Il arrive en vrac dans un pays européen. Il est mis en pot. Et c’est écrit miel européen sur l’étiquette. Quand l’arnaque va jusqu’au bout on peut même lire miel estampillé breton. Évidemment qu’ils soient bretons ou pas les apiculteurs français sont furieux. Ils réclament plus de contrôles sur les produits et un étiquetage fiable. Pour lutter contre ce qui est un trafic.

Deux syndicats la FAP et l’UNAF ont écrit aux pouvoirs publics dont le Président de la République, pour réclamer le renforcement de la surveillance.

Une meilleure traçabilité.

Ici on fabrique du vrai miel produit pas les abeilles. Pas dans des usines. Et elles ont du mal entre les pesticides, les parasites, le frelon asiatique ah ! Encore l’Asie.

Avec ce froid qui nous met en vrac mieux vaut acheter du miel français.

ECOUTER L'EMISSION

ENQUÊTE : LA VRAIE NATURE DU MIEL
La production française de miel a chuté de 20% en quelques années.
À la clef : les prix se sont envolés.

France Info
06/01/17
Nous consommons 40 000 tonnes de miel par an. Pour satisfaire cette énorme demande, nous en importons du monde entier. Alors notre miel est-il toujours ce produit naturel décrit sur l'étiquette ? À côté d'Agen, dans le sud-ouest, Bertrand Ozeral est apiculteur professionnel. Il possède 400 ruches. En moyenne, ses abeilles produisent 15 tonnes de miel chaque année. Entre le printemps et l'automne, il réalise cinq récoltes de fleurs différentes. Miel d'acacia, de colza, de châtaigner, qu'il met en pot lui-même.

31 000 tonnes de miel importées

Conformément à la législation européenne, Bertrand Ozeral commercialise un produit naturel et pur. Une production de qualité, à l'image de l'apiculture française, qui produit pourtant de moins en moins. L'an dernier, 9000 tonnes seulement. Conséquence, on a importé 31 000 tonnes. Premier fournisseur : l'Espagne, suivi de la Chine, et de l'Ukraine. Ensuite, les pays d'Amérique latine, et enfin d'Europe de l'Est. Et sur les étiquettes, l'origine est rarement indiquée, sauf s’il provient d'un seul pays.

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Cuba, l'un des seuls endroits au monde où les abeilles sont en bonne santé

Bioaddict.fr
20/01/17
A Cuba, où les pesticides ont disparu depuis le début des années 1990, les abeilles se portent bien. Le miel, de qualité biologique, est devenu le quatrième produit d'exportation après le poisson, le tabac et les boissons. Cette bonne santé des abeilles est liée à un milieu naturel préservé selon les apiculteurs. Comme sur l'île d'Ouessant, en Bretagne.

Cuba est surtout connu pour sa production de cigares. Mais avec une production de 7 200 tonnes de miel biologique en 2014, d'une valeur d'environ 23,3 millions de dollars, selon les statistiques gouvernementales citées par la FAO, le miel est devenu le quatrième produit d'exportation. Certains apiculteurs annoncent une production de 45 kg de miel par ruche. Un résultat que la France peut envier. Les rendements actuels dans l'Hexagone sont en moyenne moitié moins importants. Et le miel cubain est de qualité !
" Tout le miel de Cuba pourrait être certifié biologique. Il a un goût très spécifique, c'est un produit de qualité qui est bien valorisé ", a déclaré Theodor Friedrich, représentant de la FAO à Cuba.
Biologique, le miel l'est de fait. L'île n'utilise plus de pesticides car l'ex-URSS a cessé de lui en fournir depuis le début des années 90. Comme ils sont trop coûteux pour l'économie de l'île, l'agriculture est devenue essentiellement biologique.
" C'est un environnement très naturel ici ", a observé Raul Vásquez, un employé de la ferme. Et il ajoute "Le gouvernement n'est pas autorisé à nous vendre des produits chimiques - ce pourrait être la raison pour laquelle les abeilles ne meurent pas ici comme dans d'autres endroits ".
La bonne santé des abeilles est liée à un environnement préservé
Le secteur apicole est encore minuscule comparé aux poids lourds du miel que sont la Chine, la Turquie et l'Argentine. Mais le miel vaut plus cher que le pétrole et les apiculteurs cubains croient en un avenir prospère.
Les apiculteurs d'Europe, des États-Unis, du Canada et d'autres régions se plaignent depuis longtemps que les pesticides sont responsables de la mort de leurs abeilles et nuisent à la production de miel. L'absence de pesticide à Cuba évite les problèmes qui frappent ces pays, selon Theodor Friedrich.
La bonne santé des abeilles est également observée dans une autre île où les pesticides sont rares, située pas très loin des côtes françaises : l'île d'Ouessant. Les mortalités hivernales dans les ruches y sont mesurées à 3% en moyenne contre 30% à 40% sur le continent. A tel point que l'abeille noire d'Ouessant est multipliée pour remplacer celles qui disparaissent ailleurs en France.
Ces exemples montrent bien que les pesticides jouent un rôle dans les mortalités anormales d'abeilles et le déclin des insectes sauvages, malgré les dénégations des fabricants et les hésitations des autorités à le reconnaître.
Anne-Françoise Roger

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Comment Monsanto et Cie influencent la recherche sur les OGM

La ruche qui dit oui ! magazine
11/01/17
Doit-on gober n’importe quelle information ? Une récente étude de l’officiel Institut national de la recherche agronomique (INRA) montre que, sur le sujet des OGM, 4 études sur 10 ont été financées par l’industrie. Le lobby Monsanto continue de frapper.
La recherche sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) est sujette à de très nombreux conflits d’intérêt. Voilà la conclusion d’une étude menée par l’INRA et publiée dans la revue scientifique PLOS ONE en décembre dernier. Selon cette étude, 40 % des articles scientifiques concernant certains OGM présentent un conflit d’intérêt financier. Soit 4 publications sur 10 qui ont été menées ou financées – entièrement ou en partie – par les industries de biotechnologies qui développent et vendent ces plantes : principalement Monsanto, Syngenta, Dow AgroSciences et DuPont Pioneer. Pire, ces conflits d’intérêts ont un impact très important sur les conclusions des études. En effet, les publications présentant un conflit d’intérêt sont beaucoup plus souvent favorables aux intérêts des industriels du secteur (+ 50 %) que celles qui en sont exemptes. Comme par hasard.

Lire entre les lignes
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs de l’INRA se sont penchés sur 672 articles scientifiques publiés entre 1991 et 2015, concernant l’efficacité et la durabilité de l’efficacité des OGM qui produisent les protéines d’une bactérie (Bt) toxique contre les insectes qui infectent le maïs, le coton et le soja. Ils ont ensuite relevé les études qui ont été financées par des industriels. Le plus souvent, ils ont du chercher ces informations éparpillées dans les études publiées. Dans de trop rares cas (moins de 7 % des études), le conflit d’intérêt était directement assumé et mentionné dans une déclaration officielle accompagnant le texte. Dans ce contexte, on peut imaginer qu’une partie des conflits d’intérêt passe probablement entre les mailles du filet, en l’occurrence si le lien entre le chercheur et l’entreprise n’est pas mentionné dans l’étude ou s’il est trop indirect ou trop ténu pour être relevé par les auteurs de l’étude de l’INRA.


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Glyphosate, qui es-tu ? Qui tues-tu ?

La ruche qui dit oui ! magazine
25/01/17
Il y a ceux qui s’en foutent et ceux qui paniquent, il y a les sceptiques et les illuminés, il y a surtout l’immense contingent des consommateurs qui voient défiler les chiffres et les études contradictoires sur la question. La question, c’est celle du glyphosate, le produit actif du fameux Roundup, l’herbicide emblématique de Monsanto. Décryptage.

Le glyphosate est devenu en 40 ans l’une des pierres angulaires de l’agriculture. Il est utilisé pour le désherbage des grandes cultures, des vergers, dans la viticulture et moins souvent dans l’élevage ou le maraîchage. En France en 2014, on consommait près de 10 000 tonnes de désherbant et ce chiffre est en augmentation constante.

Le problème, c’est que le glyphosate est fortement suspecté d’être nuisible pour l’homme et pour l’environnement. Classé récemment comme cancerigène probable, il est aussi suspecté d’être à l’origine d’autisme, de diabète ou de problèmes de fertilité.
Certains citoyens européens ont pris la question à bras le corps, en organisant l’automne dernier un « procès de Monsanto » ou en lançant une initiative populaire sur l’interdiction du glyphosate qui devrait être enregistrée par le parlement européen en ce début d’année 2017.
Les rapports s’accumulent. Ils reflètent malheureusement bien trop souvent les volontés de lobbies et de contrelobbies, de politiques, d’experts, de chimistes ou d’industriels orientés, et nous autres, croulant sous les chiffres, restons paradoxalement bien mal informés. C’est au final la qualité du débat public qui en prend un coup sur la patate …
Alors, à un moment où le débat rebondit, on vous donne quelques clés pour se faire une idée sur la question et briller en société !

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Une plante carnivore pour piéger les frelons asiatiques

RTL.fr
24/01/17
Cette plante carnivore, qui s'appelle la sarracenia, attire le frelon avec d'abord se jolies couleurs, mais aussi avec son odeur. Elle dégage un parfum irrésistible pour certains insecte qui viennent se poser sur sa feuille, en forme de cornet. Le frelon se régale. Sauf que le nectar contient un somnifère qui finit par l'endormir. Quand il se réveille, la plante l'empêche de ressortir. Elle le bloque avec de petits poils et va tranquillement le digérer. Les plantes carnivores capturent des insectes pour se nourri de leurs minéraux ( du phosphore, du potassium).

Cette jolie plante verte et rouge a la particularité d'attirer les frelons asiatiques. C'est une espèce invasive qui est arrivée en France à Bordeaux en 2004, cachée dans un pot de fleur venant de Chine. Une seule femelle a suffi pour coloniser 90% du territoire français. Ce frelon est dangereux pour l'homme. Il l'est aussi pour les abeilles. Il se met juste devant l'entrée des ruches, il attaque les abeilles, leur coupe la tête et les mange. C'est un vrai fléau pour les apiculteurs, qui n'ont pas trouvé de piège pour l'instant.

À Montpellier, au laboratoire de botanique, les recherches avancent. Mais il va falloir encore un peu de temps avant de relâcher dans la nature de grande quantités de ce plantes carnivores, car aujourd'hui elles capturent aussi d'autres insectes. Il faut donc trouver la plante, la variété de sarracenia qui va s'attaquer surtout au frelon. Il faut aussi trouver la bonne couleur et le nectar précis pour éviter de faire disparaître en même temps les guêpes et les mouches qui, elles, n'ont rien fait de mal.

LIRE L'ARTICLE

Vous pouvez retrouver les présentations des conférences du salon de Clermont-Ferrand sur le site de l'UNAF :
http://www.unaf-apiculture.info/agenda/congres-2016-clermont-ferrand.html

LETTRE DE L'ADA
Lettre du développement apicole

Janvier 2017


POUR LES GOURMANDS
WRAP AU CHÈVRE ET OIGNONS AU MIEL
Ce wrap au chèvre frais, oignons au miel et pignon de pin nous donne l'eau à la bouche et la recette est signée Virginie Fouquet, du blog culinaire Chef Nini. Et dès que le soleil aura re-pointé le bout de son nez, on la dégainera pour notre prochain pique-nique.

Ingrédients :
Pour 6 wraps :

- 6 tortillas vertes
- De la roquette
- 150 g de chèvre frais
- 3 tranches de jambon de dinde
- 2 oignons
- 1 cuillère à café de miel
- 2 cuillères à soupe de pignons de pin

Préparation :
1- Épluchez et émincez les oignons.

2- Versez le miel dans une poêle et faites-le chauffer. Lorsqu'il bout, ajoutez les oignons et mélangez. Faites caraméliser sur feu moyen en mélangeant régulièrement. Les oignons doivent devenir tendres et dorés.

3- Ajoutez les pignons de pin et laissez encore 5 minutes sur le feu.

4- Prenez une tortilla et tartinez-la de chèvre frais.

5- Déposez sur le bord une demi-tranche de jambon de dinde.

6- Ajoutez par-dessus des feuilles de roquette et du mélange d'oignon et miel.

7- Enroulez la tortilla sur elle-même en serrant.

8- Parez les extrémités et coupez les tortillas en deux.

9- Filmez-les et réservez-les au réfrigérateur ou dégustez-les aussitôt.

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