L’apiculteur doit être à l’écoute de ses abeilles, il doit les observer et observer leur environnement, sans les déranger perpétuellement. Ses décisions et actions seront fonction de ses observations.

Au printemps :

La première visite de printemps s’effectue en mars lors d’une belle journée (minimum 15°). Elle est très importante car elle permet de vérifier la surface occupée par le couvain, examiner la reine et d’évaluer les réserves de miel ou de nourrissement. Les nourrir au sirop enrichi en vitamines permet de stimuler la ponte de la reine et donne de la vitalité aux abeilles qui reprennent leurs activités.
Afin de prévenir les maladies, le renouvellement des cadres s’impose. Changez surtout ceux qui ont pris une teinte noire. Cela limite les risques de maladie ou d’essaimage. On change normalement 3 cadres par an. Profitez-en également pour nettoyer les fonds de ruches.
En mai et juin commence la période de l’essaimage.
Si la ruche se développe rapidement, il est temps de poser une hausse. N’hésitez pas également à sortir la porte d’entrée de la ruche pour faciliter les allées et venues.

En été :

En juin/juillet/août, les colonies sont fortes, attention au risque d’essaimage qui perdure. N’oubliez pas l’indispensable point d’eau près de la ruche. C’est le moment de récupérer les hausses et de récolter le miel, puis de le laisser maturer et de le mettre en pots ou en seaux.
Intervenez pendant une journée ensoleillée, sans vent et de préférence en fin de matinée. Les butineuses sont alors au champ, en quête de nectar et de pollen. Vérifiez que le cadre emmiellé est bien operculé. Si c’est le cas, placez-le dans votre hausse vide ou une caisse de récolte, sinon, repositionnez-le.
Chassez doucement les abeilles restantes avec une brosse. Récoltez avec calme et rapidité. La ruche ne doit pas rester ouverte trop longtemps, sinon la colonie devient agressive.
Il faut aussi commencer à préparer la colonie pour l’hivernage, regrouper les colonies faibles avec les colonies fortes. 
Penser à procéder dès la dernière miellée au traitement anti-varroa.

En automne :
Procéder au nourrissement d’automne à base de sirop enrichi en vitamines et protéines. Il permet aux abeilles qui n’ont pas eu assez de miel à stocker, de se constituer des réserves. Pour un bon hivernage la colonie doit disposer de 18 kg de nourriture.
Préparer la colonie pour l’hiver, réduire les entrées, lester le toit de la ruche.

En hiver :

Il faut laisser la colonie tranquille, éventuellement profiter d’une belle journée pour déposer un pain de candi dans le nourrisseur.La colonie pour se réchauffer va former une grappe: quand les abeilles situées à l’extérieur de la grappe auront froid, elles seront poussées vers l’intérieur pour se réchauffer. La reine diminue considérablement sa ponte le couvain devient inexistant, la colonie vit au ralenti, sa seule préoccupation étant de se nourrir afin d’avoir l’énergie nécessaire pour maintenir la température de la grappe.